Pandora

Ultra Collector
Année : 1951
Réalisateur : Albert Lewin
Casting : Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré
Éditeur : Carlotta
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 124', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 27/10/21
Prix ind. : 50 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.33
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Français DTS‑HD Master Audio 1.0
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 1.0
Sous-titres
Français
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1930, l’été s’achève à Esperanza, un petit village espagnol en bord de mer. Lors d’une sortie, des pêcheurs découvrent deux corps inanimés. Le professeur Fielding (Harold Warrender) se souvient de Pandora Reynolds (Ava Gardner), cette chanteuse américaine qui ensorcelait les hommes mais dont le destin était scellé à un mystérieux Hollandais volant (James Mason)…


Immense classique hollywoodien, Pandora d’Albert Lewin (cinéaste peu prolifique mais de grand talent, il réalise six films entre 1942 et 1957 dont Le portrait de Dorian Gray suivi de Bel Ami) a été écrit sur mesure pour Ava Gardner. Sensuelle et insaisissable, elle affiche la cruauté de la femme fatale qui pille le cœur des hommes pour connaître, à l’issue de sa rencontre avec l’énigmatique Henrick van der Zee, une sorte de romantisme flamboyant et sacrificiel emprunté au conte fantastique.

 

Car ce fabuleux récit revisite à la fois le mythe de Pandore et la légende du Hollandais volant apparue dans le folklore maritime au XVIIIe siècle. Maudit par les dieux, condamné à naviguer sur les océans pour l’éternité, van der Zee saura‑t‑il trouver le salut grâce à l’amour inconditionnel (et intemporel) de Pandora ?


Sublimé par la photographie en Technicolor de Jack Cardiff (chef‑opérateur attitré des films de Michael Powell, Le narcisse noir, Les chaussons rouges), ce chef‑d’œuvre merveilleusement restauré est un enchantement visuel qui emprunte aussi bien aux peintres surréalistes qu’à l’expressionnisme d’Orson Welles. Ici, les personnages évoluent dans des décors majestueux, au milieu de statues et de fantômes du passé, et acquièrent une dimension mythologique. Un classique à redécouvrir d'urgence.

Carole Lépinay - Publié le 21/03/22
Bonus
- Un rêve de cinéma (7')
- Jack Cardiff ouvre la boîte de Pandore (12')
- Le Torero de Cordoue (17')
- Ouverture alternative (2')
- La restauration (5')
- Bande-annonce
- Bande-annonce présentée par Hedda Hopper
- Bande-annonce de la restauration
- Livre de 160 pages par Patrick Brion
- Blu-Ray et DVD du film

Critique de films, scénariste, producteur associé à la MGM, Albert Lewin s'impose dans la réalisation en adaptant les œuvres d'Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray, 1945) et de Maupassant (Bel Ami, 1947). Pour Pandora, le cinéaste américain (également producteur et scénariste) pose son objectif dans le petit port de pêche de Tossa de Mar (sur la Costa Brava en Espagne), tandis que les scènes d'intérieur seront entièrement tournées en Grande‑Bretagne (qui finance le projet).

 

Le bonus qui suit permet de partager les souvenirs de plateau (ponctué de quelques pépins pratiques comme le tournage d'une scène en nuit américaine) de l'immense DOP Jack Cardiff.

 

Encore plus loin, un film d'actualités de l'époque brosse le portrait du légendaire torero espagnol Manuel Rodríguez, plus connu sous le nom de « Manolete ».

 

Enfin, restauré en 4K en 2019 par les experts Technicolor du musée George Eastman, Pandora doit son rendu extraordinaire à une copie dye‑transfer de la collection de Martin Scorsese ainsi qu'à un 16 mm Techncolor IB. Une comparaison avant/après de certaines scènes du film révèle la qualité exceptionnelle de la copie. À noter qu'aucun procédé numérique n'a été utilisé. 

 

Note bonus : 4/6
Image

La photographie époustouflante de Jack Cardiff (Le narcisse noir et Les chaussons rouges de Michael Powell et Emeric entre autres…) imprime merveilleusement la rétine avec ses prodigieux effets de perspectives, ses profondeurs de champ, ses nuits transparentes ainsi qu'une utilisation du Technicolor remarquable. La restauration 4K de la copie 35 mm apporte des couleurs pleines et sublimes, tandis que la stabilité sans faille de l'ensemble ajoute encore à la stature du film. Le petit côté jaune du rendu final ne dérange absolument pas. Une chance de voir le film sous ce nouveau jour.

Note image : 5/6
Son

Le 5.1 n'est audible que lors des phases musicales, mais le reste du film ne présente pas de défauts sonores particuliers. Un ensemble clair donc, même s'il faut faire avec une « platitude » typique de l'époque. 

Note son : 3/6



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