par Carole Lépinay
18 octobre 2022 - 11h00

Madres Paralelas

année
2021
Réalisateur
InterprètesPenélope Cruz, Milena Smit, Israel Elejalde, Aitana Sanchez-Gijon, Rossy de Palma
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Janis (Penélope Cruz) et Ana (Milena Smit, une révélation) s’apprêtent à accoucher dans le même hôpital. Malgré sa grossesse accidentelle, Janis, jeune quadra, est enchantée à l’idée d’accueillir un bébé, Ana, victime d’un viol, conçoit différemment la chose. Des liens forts se tissent entre les deux futures mères célibataires mais leur amitié sera bientôt confrontée à un événement aussi violent qu’inattendu…


En première lecture, un film sur la maternité, thème chéri d’Almodovar qui n’aura cessé de nourrir et de questionner sa filmographie. Derrière le désir assumé ou contrarié de procréation affleurent les fantômes de la grande Histoire dont Janis pérennise la mémoire à travers son job de photographe, et dont l’arrière‑grand‑père fut victime de la dictature franquiste.

 

L’anthropologue Arturo Buendia (Israel Elejalde), chargé des fouilles des disparus (enterrés dans des fosses communes) est aussi le père (démissionnaire) de son enfant. Il permet le lien entre les tiraillements intimes de l’héroïne et le traumatisme exogène de la guerre civile. C'est l’autre thématique puissante (et audacieuse) de Madres Paralelas (superbe affiche au graphisme qui dit tout) jointe à ce portrait de femmes solidaires et farouchement indépendantes.

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Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
06/04/2022
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Français Audiodescription
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Français (imposé sur la VO), français pour sourds et malentendants
7
10
image

Le rendu vidéo qui aurait pu sembler un peu basique est contrebalancé par des couleurs pétantes et une symbolique du rouge très visible. Il en ressort un côté chaleureux, étrange parfois car proche du fluo et très stylisé, mais toujours à l'image de Pedro Almodovar : unique.

5
10
son

On oscille entre dialogues denses et musique nostalgique à base de cordes et de piano. Le compositeur Alberto Iglesias, qui travaille pour la douzième fois avec le réalisateur, ajoute des notes discordantes pour souligner les liens mère-enfant perturbés. Un 5.1 qui reste toutefois assez sage.

3
10
bonus
- Coulisses du film : production et réalisation (2')
- Maquillage (1')
- Photographie et son (1')
- Art et accessoires (2')

Prise dans le vif du tournage, l'équipe technique (toutes spécialités compartimentées) a son (très) petit moment de reconnaissance. 

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