par Carina Ramon
26 octobre 2022 - 09h57

Un ticket pour deux

VO
Planes, Trains and Automobiles
année
1987
Réalisateur
InterprètesSteve Martin, John Candy, Laila Robins, Michael McKean, Kevin Bacon
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Neal Page, un chic type qui rêve de rentrer chez lui pour fêter Thanksgiving en famille, a eu toutes les peines du monde pour arriver à l'aéroport. Après avoir bataillé avec des taxis et des New‑Yorkais peu aimables (le très jeune Kevin Bacon dans un mini‑rôle), son avion est finalement annulé pour cause d'intempéries. Contraint d'avancer avec d'autres moyens de locomotion (d'où le titre original du film), Neal se retrouve par‑dessus le marché coincé avec un vendeur ambulant bavard et collant (John Candy) qui n'a pas fini de lui mettre des bâtons dans les roues.

 

Comédie loufoque signée ‎du surdoué et générationnel John Hughes (The Breakfast Club, Une créature de rêveLa folle journée de Ferris Bueller, le scénario de Maman, j'ai raté l'avion !), Un ticket pour deux offre à Steve Martin et John Candy des rôles en or, à la fois proches de leur personnalité propre et dotés d'un fort pouvoir grossissant. Le discret et bientôt au bord de la crise de nerfs Steve Martin, et le touchant John Candy, font fureur dans ce buddy movie typique des Eighties, porté par une série de gags burlesques et empêchements tordants.

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4k
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Planes, Trains and Automobiles
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
07/12/2022
image
1.85
HD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais audiodescription
Allemand Dolby Digital 2.0
Espagnol Dolby Digital 2.0
Italien Dolby Digital 2.0
Portugais Dolby Digital 1.0
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, danois, allemand, espagnol, italien, japonais, néerlandais, norvégien, portugais, finnois, suédois
7
10
image

Pas tout à fait la 4K Ultra HD que l'on attendait. Certes, les scènes lumineuses présentent de belles couleurs et le HDR Dolby Vision apporte clairement un relief et une intensité bienvenus, mais la plupart du temps, la définition n'est pas optimale et le grain visible. Pas d'effet « wahou » donc malgré un cap qualitatif franchi haut la main.

5
10
son

Hormis un peu de musique et quelques ambiances naturelles sur les surrounds, la bande-son se contente de distribuer clairement les dialogues. Les joutes comiques passent sans problème mais il ne faut pas espérer plus. C'est beaucoup moins bien en VF, seulement stéréo. 

5
10
bonus
- L'histoire d'Un ticket pour deux (17')
- John Hughes : la vie va très vite (53')
- John Hughes : pour adultes (4')
- Hommage à John Candy (3')

En réalité, un même document à base de conférence de presse de l'époque et interventions des comédiens, producteurs et autres membres de l'équipe ou proches. Tous louent le bonheur de travailler avec une personnalité comme celle de John Hughes, homme génial à la fois complexe, ancré dans son époque (il a longtemps porté la coupe mulet !) et terriblement sensible.

 

On comprend peu à peu sa méthode de travail : écrire d'une traite, très vite, puis retravailler de multiples versions (parfois jusqu'à trente) pour arriver au résultat souhaité. Si tel n'était pas le cas, il était capable de tout jeter. Un de ses co-auteurs raconte une anecdote très parlante : une nuit, travaillant sur un script, ce dernier s'endort malgré la musique très forte chez John Hughes. À son réveil, le scénariste/réalisateur lui tend non pas 5 pages comme prévu, mais 50 d'un film totalement différent ! Le script s'appelle La folle journée de Ferris Bueller et connaîtra l'immense succès que l'on sait. John Hughes adresse enfin un message à ses confrères scénaristes : « Lisez vos scénarios à voix haute, les dialogues ne s'en porteront que mieux ».

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