par Carina Ramon
26 octobre 2022 - 16h00

Point Break

année
2016
Réalisateur
InterprètesÉdgar Ramírez, Luke Bracey, Ray Winstone, Teresa Palmer, Matias Varela
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Kathryn Bigelow, réalisatrice qui compte plus que jamais à Hollywood, à qui l'on doit Strange Days (1996), Démineurs (2008) et le puissant Zero Dark Thirty (2012) sur la traque de Ben Laden par la CIA, a dû avaler l'œilleton de sa caméra en découvrant le remake de son propre film (Point Break, 1991) par Ericson Core, directeur photo de Fast & Furious premier du nom, celui de Rob Cohen, et Daredevil.

Mêmes personnages, mêmes braquages, mêmes scènes extrêmes à couper le souffle, même ambiguïté entre le Bien et le Mal pour cet agent de la CIA qui épouse dangereusement les théories fumeuses de ses cibles, mais pas du tout le même effet pour le spectateur. Certes, Ericson Core a pris le temps et les moyens de filmer des scènes d'action d'une beauté à couper le souffle, mais sa fable éco‑guerrière ne tient pas plus d'une minute, enchaînant poncifs et dialogues d'une vacuité sans nom.

Avec un budget pratiquement quatre fois supérieur à celui du film original (100 millions de dollars contre 24), Ericson Core et son scénariste Kurt Wimmer (Total Recall le remake) accouchent d'un gros clip d'inspiration écolo surgonflé façon Xtreme Games. Un ratage malgré une 4K sublime.

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4k
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
08/06/2016
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Français imposé sur la VO, français pour sourds et malentendants
10
10
image
De belles prouesses sportives et techniques de ce côté-là. Le film tient d'ailleurs plus de l'enchaînement d'images et de paysages grandioses que de l'objet cinématographique. Que ce soit les tubes incroyablement filmés sur un océan déchaîné ou les vols en wingsuit, réalisé sans trucage, on reste cois devant tant de réalisme et de proximité avec les éléments. Le gros -et unique- point fort du film. Évidemment, ce spectacle doit être vu en HD tant la maîtrise est implacable.
10
10
son
C'est tout aussi solide techniquement parlant en ce qui concerne le son. Les deux codages sont identiques mais tonitruants, presque virulents lors des passages les plus fous sportivement parlant. Une bande-son qui colle aux images, gavée de musique (signée Junkie XL), de basses, d'effets dans tous les sens, de va-et-vient sur les enceintes et de dialogues clairs (à défaut d'être marquants). La VO reste préférable pour ses voix originales.
3
10
bonus
- Coulisses (8')
- Quatre scènes coupées (8')
- Bande-annonce
Un peu plus de snow, de vol en wingsuit, de surf, d'escalade et de motocross. Le vol de proximité en wingsuit est d'ailleurs une première au cinéma. Capter la bonne image au bon moment à plus de 230 km/heure a nécessité plus de soixante sauts sur deux semaines. Zéro effet spécial, tout est vrai et c'est réellement impressionnant. Tout comme les autres disciplines d'ailleurs, mises en œuvre pour le film par les meilleurs sportifs de l'extrême au monde.
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