4 mouches de velours gris

4 mosche di velluto grigio
Année : 1971
Réalisateur : Dario Argento
Casting : Michael Brandon, Mimsy Farmer, Jean-Pierre Marielle, Bud Spencer, Aldo Bufi Landi, Calisto Calisti
Éditeur : Carlotta
BD : UHD-99, 103', toutes zones
Genre : giallo, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 02/05/23
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 1.0 (doublé)
Italien DTS‑HD Master Audio 1.0 (doublé)
Anglais DTS‑HD Master Audio 1.0 (doublé)
Sous-titres
Français imposé sur la VO, anglais
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Rakuten
32,35 €

Après une répétition avec son groupe de rock, Roberto Tobias prend en chasse un inconnu qui, depuis quelques jours, le suit. Les deux hommes se retrouvent dans un théâtre désert, se battent et Roberto tue involontairement son poursuivant. Au même moment, un individu masqué prend des clichés de la scène. Dans les jours qui suivent, Roberto est harcelé par cet inconnu qui semble déterminé à le rendre fou. 

 

Dernier volet de la trilogie animale débutée avec L'oiseau au plumage de cristal (1970) et poursuivie avec Le chat à neuf queues (1971), Quatre mouches de velours gris est l'un des films les moins connus d'Argento. Voici un giallo sombre, ponctué de personnages humoristiques, qu'il s'agisse de Bud Spencer ou de Jean‑Pierre Marielle qui apparaît sous les traits d'un détective homosexuel dont le record consiste à n'avoir jamais résolu la moindre enquête.

 

Avec le couple formé par Michael Brandon et Mimsy Farmer, l'héroïne de More (Barbet Schroeder, 1969), Argento fait vibrer ici une note plus intime et dramatique qui deviendra l'un des leitmotivs de son cinéma.

Jean-Baptiste Thoret - Publié le 30/05/23
Bonus
- Le giallo perdu (26')
- Dans l'œil de la peur (10')
- Discutons avec Dieu (10')
- Mort au ralenti (7')
- Le temps s'envole (14')
- S'il vous plaît Monsieur le facteur (16')
- Bande-annonce

Dario Argento et son coscénariste Luigi Cozzi reviennent sur l'étalonnage du film et autres faits autour de sa création et sa vie mouvementée, tandis que le réalisateur J‑B Thoret analyse longuement (toujours un plaisir) l'un des meilleurs longs de son auteur, aux côtés de Pascal Laugier, Doug Headline et Bruno Forzani.

 

Les fans de Bud Spencer (moitié du duo mythique avec Terrence Hill) seront de leur côté ravis de découvrir un module qui lui est entièrement consacré et rappelle toute la puissance et le charisme de ce comédien italien, qui avoue lui‑même à cette occasion ne s'être jamais senti « acteur » à deux exceptions près, dont ce film. Quelle humilité.

 

L’assistant opérateur du film Roberto Forges Davanzat revient malgré ses souvenirs parfois flous sur les techniques utilisées pour filmer à l'époque au ralenti la scène finale, avec la caméra Pentazet.

 

Bref, avec d'autres modules autour du casting et de l’acteur Gildo Di Marco, encore un très beau travail d'éditorialisation de la part de l'éditeur Carlotta. 

Note bonus : 5/6
Image

Restaurée récemment en 4K en Italie à partir des négatifs originaux, cette image HDR Dolby Vision présente des contrastes marqués toujours hyper‑lisibles, et c'est tant mieux étant donné que la majorité du film se déroule de nuit ou en intérieur (l'appartement tient d'ailleurs une fonction essentielle au récit). Quelques fourmillements ici ou là et encore un léger manque de précision sur les plans larges, mais les couleurs sont formidables et le gain en qualité inédit. Validé.

Note image : 4/6
Son

Tout ce qu'il faut pour profiter de la musique d'Ennio Morricone et de l'ambiance sonore si particulière du film. La piste anglaise d'origine étouffe un peu les ambiances et bruitages de la rue mais fait le job de façon assez naturelle, tandis que la VF ne colle pas au film. D'une manière générale, des pistes mono doublées très correctes.  

Note son : 3/6



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