- | Quatre titres live bonus : World in my Eyes, Sister of Night, Miles Away, the Truth is, One Caress |
- | Coulisses d'avant et après concert en HD (35') |
- | Vidéos isolées de l'écran géant en HD |
- | Répétitions en studio de Wrong et Walking in my Shoes en HD |
- | Montage d'images sur trois titres en HD |
- | Chanson Insight live (5') |
- | Quatre clips |
On aurait aimé en voir encore plus (on se souvient encore du film 101 dans les coulisses de la tournée éponyme…), mais le petit documentaire d'une quarantaine de minutes suffit à notre bonheur, d'autant qu'il est émaillé de courtes interviews des membres du groupe enregistrées dans leur chambre d'hôtel respective à Barcelone. DM revient sur la malchance qui s'est abattue sur cette tournée maudite mais finalement triomphale, sur la maladie de Gahan (« Back to the hospital », en référence à ses cures de désintox), sur le décès du père de Fletcher, sur ses petits rituels d'avant‑concert (ils font « loge à part » depuis l'époque où ils ne prenaient pas les mêmes substances, ce qui avait tendance à créer de fortes tensions entre eux…).
Aujourd'hui en harmonie, on les découvre jouant au babby‑foot, répéter au clavier (le compositeur Martin Gore chante seul trois sublimes ballades durant le concert et accompagne Grahan sur les cœurs). Et lorsque Dave Gahan évoque son âge et une « solution à trouver » s'il s'aperçoit à l'issue de cette tournée que ses faiblesses physiques transparaissent trop, on espère qu'il remettra tout cela à plus tard. Car des faiblesses, nous, on en n'a pas vues. |
Note bonus : 5/6 |
Aux manettes de cette captation, un ponte en matière de réalisation de concerts en la personne de Russel Thomas, qui est parvenu à capter l'essence du show (on peut le confirmer, puisque votre serviteur en était…) et la communion du groupe avec son public. Pourtant, il n'avait pas à sa disposition tout l'attirail habituel des concerts gargantuesques. Face à lui, un habile jeu de lumières venant appuyer les morceaux les plus nerveux, un écran géant diffusant des vidéos énigmatiques et dépouillées, les costumes sombres (hormis celui de Martin Gore et ses chaussures brillantes !) et le charisme lunaire de Dave Gahan.
Le résultat est énorme, sublimé par la haute définition (pas un plan raté, pas un zoom agaçant) et son piqué d'enfer venant lécher la rétine. Paillettes, tatouages, gouttes de sueur, traits d'eye‑liner, on voit tout ! D'ailleurs, la compression est minimale et le débit vidéo flirte souvent avec les 40 Mb/s, ceci explique sans aucun doute cela. Impossible de faire mieux dans de telles conditions (du moins avec les moyens de captation actuels !). Et si la meilleure place du concert se trouvait être votre canapé ? En tout cas, rarement nous avons vu tant de maîtrise, à la fois sur scène et à la réalisation. Grandiose. |
Note image : 6/6 |
La stéréo est déjà magnifique avec une dynamique grandiose, une présence énorme et des basses qui cognent. Mais tout cela n'est rien à côté de la piste DTS‑HD Master Audio 5.1, vraiment hors normes. Un petit bijou du genre. Dès les premières secondes du concert, c'est‑à‑dire la montée en puissance de la chanson In Chains, la spatialisation est impressionnante. Le spectateur a réellement la sensation de se trouver au cœur de la fosse, au plus près de la scène. Déjà, ça met les poils !
Et l'impression se confirme dès le premier riff de guitare signé Martin Gore. C'est net, tranchant, profond. Le son prend aux tripes, le bas du pantalon s'agite et on sait tout de suite que la suite s'annonce bien. Et c'est le cas ! Les arrangements et les remix des titres du dernier album et des plus grands hits du groupe n'ont jamais été aussi rock, avec un son « velu » à souhait. Et toujours la présence des formidables sonorités synthétiques si caractéristiques de Depeche Mode… Chaque morceau joué sur scène a bénéficié d'une attention toute particulière et d'un génial travail de réorchestration, discipline dans laquelle le groupe excelle. Les spectateurs découvrent ainsi des mélodies aux subtiles variantes qui s'imposent finalement comme des évidences, où se croisent et se mixent moult détails sonores, sans jamais perdre en lisibilité. Le mixage ne joue d'ailleurs pas la surenchère au niveau des effets sur les enceintes surround, au profit d'une parfaite cohérente de la scène acoustique. Même pour les plus grands fans de Depeche Mode, ce show est l'occasion d'une perpétuelle redécouverte des chansons. Les moments forts, le plus souvent liés à l'incroyable performance physique du chanteur Dave Gahan et à sa voix chaude, suave, limite charnelle (quel charisme) succèdent aux moments de grâce lorsque Martin Gore interprète ses ballades, à l'accompagnement dépouillé. Bref, deux heures d'exceptionnelle émotion pour un concert déjà culte. À posséder de toute urgence, pour les fans et les autres. |
Note son : 6/6 |
Les informations recueillies sont destinées à AVCesar.com pour vous assurer l'envoi de votre newsletter.
Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi.
Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.