Captifs
Année : 2010
Réalisateur : Yann Gozlan
Casting : Zoé Félix, Éric Savin, Arié Elmaleh, Ivan Franek, Igor Skreblin, Philippe Krhajac
Éditeur : Bac Vidéo
BD : BD-25, 80', zone B
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 15/02/11
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
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16/9 natif
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 5.1
Carole (Zoé Félix) et une équipe médicale achèvent tout juste leur mission humanitaire en Europe de l’Est. Sur le chemin du retour, le trio de médecins se fait enlever par une bande de mercenaires violents et agressifs. Carole va tout entreprendre pour s’échapper du huis clos de la torture.
Survival dont on devine très vite les rouages scénaristiques, Captifs empile les clichés du genre et ne trouve que trop rarement une certaine forme d'efficacité. Du rêve traumatique de l’héroïne (leitmotiv rabâché qui resurgit à chaque situation extrême) au profil psychologique des tortionnaires, trafiquants de chair fraîche changés en caricatures maladroites, la tension ne prend pas vraiment. Seule Zoé Félix sort du lot, en femme forte et fragile, mais l'on constate qu'un monde sépare l’effroyable diptyque Hostel du réalisateur américain Eli Roth et nos captifs français. Décidément, le cinéma de genre hexagonal est toujours à réinventer.
Carole Lépinay - Publié le 24/02/11
Interview Zoé FélixDans le survival français
Captifs, l’actrice Zoé Félix fait montre d’un talent insoupçonné pour les rôles physiques et éprouvants.
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Bonus
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Écho, court métrage de Yann Gozlan (2006), Grand prix du court métrage à Gérardmer 2007 (23') |
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Pellis, court métrage de Yann Gozlan (2003) (21') |
Avec deux courts métrages précédant Captifs, on saisit l'univers anxiogène instauré par le réalisateur Yann Gozlan. Les références au cinéma de genre abondent, bien que l'horreur peine à s'imposer. |
Image
D'un point de vue purement technique, impossible de reprocher quoi que ce soit à cette image. Extrêmement piquée, définie à la perfection, solidement contrastée, elle met en avant la photographie volontairement brute, voire crue, de ce huis clos. Revers de la médaille, l'ensemble est aussi un peu lisse et trop propret. |
Son
Jolie spatialisation pour cette bande‑son qui distille ses nombreux effets un peu partout dans la pièce. On joue avec les codes du genre de manière un peu grossière soit, mais l'intensité sonore ne faiblit jamais et donne un peu de peps à l'ensemble. |