Divers

Sony NW-A35

Par Gwendal Lars
sans Must AV
Prix indicatif : 179 € TTC
Note AVCesar.com
Type : Baladeur Hi-Res Audio
Système d’exploitation : système Sony propriétaire
Écran  : 3,1” (78 mm) tactile 800 x 400 pixels
Connectique : mini-Jack 3,5 mm, port WM 22 broches pour connexion USB, lecteur micro‑SD
Liaisons sans-fil : Bluetooth LDAC
Mémoire : 16 Go extensible par carte micro‑SD (256 Go)
Batterie (autonomie) : jusqu’à 45h en lecture MP3 à 128 Kb/s, 22h en DSD
Formats acceptés : MP3, WMA (non DRM), AAC (non DRM), HE‑AAC, Flac, Alac, AIFF, PCM linéaire (24 bits/192 kHz), DSD (11,2 MHz)
Dimensions : 55,9 x 97,5 x 10,9 mm
Poids : 98 g
L’essentiel

Dernier‑né des baladeurs Hi‑Res Audio de Sony, le NW‑A35 se dote, enfin, d’un écran tactile. Ses prédécesseurs, NW‑A25 et NW‑A15, avaient en leur temps opté pour des commandes à touches conventionnelles.

 

Baladeur tactile mais avec boutons de transport

À noter, ce choix du tactile offre aussi à Sony la possibilité d’offrir un encombrement très raisonnable à son petit nouveau tout en conservant un vaste écran et une bonne ergonomie d’utilisation. Sur son flanc droit, un jeu de poussoir a tout de même été conservé. Ces boutons permettent, pour le premier, de mettre le baladeur sous tension puis, pour les autres, d’ajuster « à tâtons » le volume, le saut de plage avant/arrière, ou enfin la mise en pause de la lecture.

 

Aucune télécommande n’étant prévue lors de l’utilisation d’un casque filaire, la présence de poussoirs physiques est pratique pour accéder aux différents réglages sans devoir sortir le baladeur de sa poche, par exemple. Globalement, le design du NW‑A35 est assez réussi. Il se base sur un boîtier en aluminium anodisé au toucher satiné dont l’écran LCD occupe l’essentiel de la surface. Basé sur une dalle IPS 480 x 800 pixels, il dispose d’un bon niveau de contraste et d’une résolution très honnête que le NW‑A35 met à profit pour afficher, entre autres, les jaquettes des œuvres stockées.

 

 

Connecteur propriétaire 22 broches Sony VM

Par ailleurs, Sony a choisi de positionner le NW‑A35 en tant qu’entrée de gamme de sa famille de baladeurs Hi‑Res Audio. Un choix qui explique probablement quelques concessions. En premier lieu, dans l’offre de base, le petit baladeur est fourni sans casque. De même, aucune housse de transport ne l’accompagne. Le seul accessoire fourni est son câble USB. Un élément d’ailleurs indispensable puisque Sony a opté, coté Walkman, pour une connectique propriétaire.

 

Au traditionnel port micro‑USB, voire USB‑C, le constructeur a préféré son connecteur 22 broches Sony VM (cf. photo ci‑dessus et ci‑dessous). Certes, il offre la possibilité d’accéder à des données plus complètes qu’un simple port USB et même de disposer directement des signaux audio analogiques. Une option qui peut être intéressante si l’on dispose d’une station d’accueil de la marque, mais est‑ce réellement indispensable à l’époque des enceintes Bluetooth et autres équipements nomades ?

 

 

16 Go seulement de mémoire interne mais jusqu'à 256 Go extensible

Il semble que Sony ait également économisé sur la mémoire interne du NW‑A35. Elle est limitée à 16 gigaoctets. Une capacité qui pouvait paraître généreuse à l’époque des MP3 encodés à 128 kb/s, mais qui s’avère être, sur un baladeur dédié à l’audio Hi‑Res, avec le stockage de fichiers aussi divers que Flac, Alac, DSD (jusqu'en 11,2 MHz), PCM ou encore AIFF, rapidement étriquée. Heureusement, pour compenser cette carence, le flanc gauche du NW‑A35 porte un lecteur de cartes micro‑SD (extensible de 256 Go maximum). Il est ainsi possible d’accroître à volonté sa capacité de stockage, voire de disposer de plusieurs cartes, regroupant par exemple différentes œuvres d’un même auteur, comme on le faisait autrefois avec les cassettes, pour éviter l’apparition de listes de titres interminables.

 

Concurrence

Proposé à 219 €, le FiiO X3 II a des allures d’iPod de première génération. Lui aussi dispose d’un lecteur de cartes micro‑SD ce qui permet de lui offrir une énorme capacité mémoire de 512 Go. Enfin, son Dac Cirrus Logic CS4398 accepte les fichiers Flac et DSD.


Pour une qualité Hi‑Res Audio de très haut niveau, le M2 de Shanling accepte même de travailleur en 192 kHz/32 bits en suréchantillonnant les fichiers Flac comme DSD. Si la capacité de sa mémoire interne est assez limitée (8 Go seulement) son lecteur de cartes micro‑SD accepte les cartes jusqu’à 128 gigaoctets. Un baladeur disponible au prix de 249 euros.


Avec le MegaMini (249 €), Hifiman propose un baladeur au design sobre et épuré. Son Dac, compatible 192 kHz/24 bits, accepte les fichiers Flac et DSD. Son lecteur de cartes micro‑SD accepte les cartes d’une capacité atteignant 256 gigaoctets.

Verdict technique

Pour transférer nos fichiers de test dans le Sony NW‑A35, nous avons exploré différentes filières. La plus simple, si l’on ne souhaite pas installer d’application sur l’ordinateur contenant les sources, consiste à connecter le baladeur en USB. Il s’affiche alors comme un périphérique de stockage au même titre qu’une clé USB, par exemple. À savoir, si une carte micro‑SD est insérée dans son lecteur, celle‑ci s’affiche indépendamment de la mémoire principale. Cette dernière s’affiche sous le nom de WALKMAN tandis que la carte SD affiche le nom qui lui a été attribué : SANS TITRE par défaut. Il est dès lors possible de transférer des fichiers par simple glisser/déposer à condition, toutefois, de les copier dans le dossier marqué MUSIC. Dans le cas contraire ils ne sont pas reconnus et n’apparaissent donc pas dans la liste des titres, chanteurs ou albums disponibles.

 

 

Appairage obligatoire de la carte micro-SD

Il est également possible de copier des fichiers musicaux directement sur la carte micro‑SD, donc sans connecter le baladeur. Cette pratique peut être utile si, par exemple, on a oublié de se munir du cordon USB, spécifique au NW‑A35, lors d’une visite chez des amis. Seule contrainte, pour que l’opération soit possible, la carte SD aura préalablement dû être insérée au moins une fois dans le baladeur. En effet, il génère des dossiers indispensables à la reconnaissance des fichiers musicaux. Une fois la carte ainsi « formatée », il faudra simplement prendre soin, ici encore, de bien glisser les fichiers à copier dans le dossier MUSIQUE afin qu’ils soient correctement reconnus. 

 

 

Bluetooth LDAC au menu

Une fois nos fichiers transférés, les écoutes ont pu débuter. Côté affichage, rien à redire. L’écran tactile est réactif, l’affichage très lisible et l’ergonomie globale de l’arborescence est très satisfaisante. Côté son, notre bilan reste plus mitigé. Premier constat : le NW‑A35 préfère les casques à basse impédance. En effet, si le niveau d’écoute que délivre le NW‑A35 sur un casque 32 ohms, essais que nous avons pratiqués sur un casque Philips d’entrée de gamme, est très correct nous l’avons jugé un peu juste sur des casques à l’impédance plus élevée. Par exemple, sur un Sennheiser PXC‑450, qui présente une impédance de 150 ohms, si le niveau d’écoute reste satisfaisant pour une écoute « sage », il est un peu limité et les musiques les plus actuelles perdent un peu en dynamique.

 

Bien entendu, tout ceci n’est vrai que si le baladeur est utilisé sur un casque filaire. Si le lien Bluetooth est utilisé, l’amplification finale se faisant au sein du casque lui‑même, ce n’est plus d’actualité. De même pour la plupart des casques à insonorisation active (Active Noise Cancellation). En effet, tous disposent d’un système d’amplification interne qui vient efficacement assister l’amplificateur interne du NW‑A35. À savoir, si Sony n’a pas offert au NW‑A35 un Bluetooth APT‑X, le constructeur japonais fait mieux en faisant appel à sa technologie propriétaire Bluetooth LDAC permettant de transmettre une qualité CD audio (44,1 kHz/16 bits) sans perte et d’exploiter pleinement la liaison Bluetooth, sans toutefois être capable de profiter de la qualité des fichiers Hi‑Res Audio.

 

 

Casque faible impédance et haute sensibilité fortement conseillé

Nous avons donc réalisé nos écoutes en liaison filaire avec le casque. Nous dirons du NW‑A35 qu’il dispose d’un tempérament plutôt « sage ». Il fait dans la douceur et si la restitution est riche en détail, l’aigu reste toujours feutré. Un comportement assez séduisant pour l’écoute de musique classique, mais qui manque un peu d’exubérance et d’éclat à notre goût pour les musiques actuelles voire les enregistrements live, du moins sur de nombreux casques conventionnels.

 

Il est donc conseillé d’associer au NW‑A35 un casque de préférence doté d’une haute sensibilité, si possible relativement basse impédance et doté d’un tempérament un peu « brillant » pour que notre baladeur s’exprime pleinement. Signalons enfin que Sony a particulièrement soigné la conception de ce dernier. En effet, l’amplificateur interne bénéficie de la technologie S‑Master HX, propre à la marque, qui réduit la distorsion et le bruit de fond pour garantir une écoute d’une grande pureté. 

 

 

Conclusion

Ainsi, le choix du casque est capital pour obtenir le meilleur du NW‑A35. Pour notre part, c’est son association avec un casque Philips Fidelio NC1 qui nous a semblé offrir le meilleur compromis en termes de dynamique et de précision de l’aigu, mais il y a aussi là beaucoup de subjectif. De plus, goûts et habitudes d’écoute de chacun influent considérablement dans ce domaine. Reste que, même si les écoutes réellement Hi‑Fi ne sont pas au programme ici, pour le prix auquel Sony le propose, le NW‑35 est une excellente acquisition pour apprécier ses musiques préférées en déplacement.

+ Les points forts
»  
Musicalité de la restitution
»  
Subtilité de l’écoute
»  
Écran tactile intuitif
»  
Prise en charge des flux DSD
»  
Lecteur de cartes micro‑SD
»  
Finitions élégantes
»  
Faible encombrement et faible poids
»  
Bluetooth LDAC
- Les points faibles
»  
Puissance de sortie limitée
»  
Connectique propriétaire
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