par Carole Lépinay
24 avril 2010 - 15h50

L'enterré vivant

VO
Premature Burial
année
1962
Réalisateur
InterprètesRay Milland, Hazel Court, Richard Ney, Heather Angel, Alan Napier, John Dierkes
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Guy Carrel (Ray Milland), un homme de nature taciturne et dépressive, souffre d’une angoisse obsessionnelle, celle d’être enterré vivant. En dépit de quelques réticences, il succombe aux avances d’Emily (Hazel Court) et l’épouse sur le champ. Cette dernière, uniquement préoccupée par sa fortune, a manigancé un plan funeste qui conduit son mari à la mort. Néanmoins, tout juste endormi dans son cercueil, Carrel ne tarde pas à reprendre ses esprits et expérimente la pire de ses hantises : il a été enterré vivant. Des pilleurs de tombes le sortent alors de son caveau, sa vengeance sera terrible.

Inspiré d’une nouvelle d’Edgar Poe, L’enterré vivant réunit la puissance gothique chère à l’œuvre de Roger Corman, les décors sinistres de cimetière, les tombeaux ouverts aux cadavres asséchés et le brouillard dense qui sature le cadre, tout autant d’éléments essentiels au cinéma d’épouvante classique.

Formidable Ray Milland enfin (Le crime était presque parfait, Les cadavres ne portent pas de costard), dont la psychose délirante exprime davantage qu’un trauma d’enfance. La construction de son propre tombeau arrive alors comme une ultime thérapie contre sa phobie de la mort. À coup sûr, L’enterré vivant est un incontournable.

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cover
Premature Burial
Tous publics
Prix : 16,99 €
disponibilité
16/03/2010
image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
7
10
image
Une copie étonnement belle et conservée pour son âge (ne vous fiez absolument pas à ces photos d'illustration en N&B, les seules disponibles), définie à souhait, d'envergure, contrastée, dense au niveau de ses couleurs, et cela même sur les scènes délicates. Franchement, pour un long métrage tourné en 1962 (en studio certes…), il fallait le faire. Bravo.
5
10
son
La piste stéréo originale se porte bien elle aussi, toujours équilibrée entre dialogues et ambiances, malgré une petite sensation d'éloignement sonore. En VF, c'est tout le contraire. Les voix se font plus présentes, alors que les ambiances se retranchent au fin fond de la pièce. Un léger souffle également…
5
10
bonus
- Hommage à Roger Corman par Bertrand Tavernier et Joe Dante (12')
- Bande-annonce (2')
Génial, mais trop court !
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