par Carole Lépinay
10 octobre 2011 - 09h48

Le masque de la mort rouge

VO
The Masque of the Red Death
année
1964
Réalisateur
InterprètesVincent Price, Hazel Court, Jane Asher, David Weston, Nigel Green, Patrick Magee
éditeur
genre
notes
critique
8
10
A

Après avoir été informé d’une épidémie de peste sévissant dans le village voisin, Prospero (Vincent Price), un prince sataniste, décide de vivre reclus dans son château en compagnie de ses fidèles sujets. Là, il mène une existence de débauche, uniquement motivée par des meurtres et un goût extrême de la cruauté. À ses côtés, la jeune Francesca (Jane Asher) est retenue prisonnière, tandis que son père et son fiancé risquent la mort. Mais les excès diaboliques de Prospero résisteront‑ils à l’arrivée d’un mystérieux étranger, vêtu de rouge ?

Classique incontournable du cinéma fantastique, Le masque de la mort rouge, auréolé de son imagerie gothique, place la décadence aux côtés de la thématique du travestissement et de la difformité. Ainsi, les nains se confondent aux convives déguisés dans un ballet de déchéance, lors d’une séquence ultime et effroyable où le rouge se propage pour s’imposer comme dominante esthétique des plans.

Difficile de ne pas assimiler la Mort et ses habits pourpres au gnome vêtu d’un ciré écarlate de Don’t Look Now de Nicolas Roeg, alors directeur de la photographie sur le film, ou encore à la mise en scène de Dario Argento, avec ses portes communicantes ouvrant sur des espaces de couleurs, propices au secret et à l’horreur.

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dvd
cover
The Masque of the Red Death
- de 12 ans
Prix : 19,99 €
disponibilité
05/01/2010
image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 1.0
Anglais Dolby Digital 1.0
sous-titres
Français
8
10
image
S'il existait une bible des masters, alors celui du Masque de la mort rouge trouverait sa place au chapitre des exploits. L'image est tout simplement admirable, valsant avec des couleurs éclatantes et habilement saturées. Le travail sur les contrastes assure une visibilité idéale de jour comme de nuit. Quant à la résolution, elle nous fait oublier qu'il s'agit d'un film des années 60 ! Quasiment aucun défaut.
5
10
son
À l'inverse, votre Home Cinéma ne risque pas de se lier amitié avec la partie sonore du film. La piste mono tente au mieux de restituer chaque son et on lui reconnaît même de belles performances (notamment au niveau des voix sur les deux pistes). Mais les hurlements stridents agressent souvent l'oreille et la musique n'évite pas certains grésillements intempestifs. Pour le coup, c'est d'époque !
5
10
bonus
- Présentation par Alain Schlokoff (14')
- Documentaire : Roger Corman et le cinéma (10')
- Bande-annonce (2')
Une introduction complète et pédago autour du film, tandis que le documentaire déroule, de manière synthétique et passionnante, le parcours cinématographique de l'un des plus grands maîtres du fantastique.
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