par Carole Lépinay
20 octobre 2011 - 16h30

Des gens qui passent

année
2009
Réalisateur
InterprètesLaura Smet, Théo Frilet, Hippolyte Girardot, Laurent Bateau, Gilles Cohen, Jean-Michel Dupuis
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Paris, 1961. Jean (Théo Frilet), étudiant en lettres, fait la connaissance de Marie (Laura Smet) à la sortie du Quai des Orfèvres, où il vient d’être interrogé sans savoir réellement pourquoi. Sur le point de dormir à l’hôtel, Marie finit par accepter la proposition d’hébergement du jeune homme. Dans le grand appartement parisien qu’il partage avec un vieil ami de son père, les deux êtres vont se rapprocher. Malgré son passé obscur, Jean tombe fou amoureux de Marie, laquelle souhaiterait rompre avec son milieu crapuleux.

Téléfilm adapté du roman Un cirque passe de Patrick Modiano, Des gens qui passent saisit le flottement d’humeur, de sentiment, un certain état ancré dans les Sixties. Cette étrange romance réactive, tantôt avec douleur, tantôt avec le détachement résigné du temps écoulé, des bribes de jeunesse hallucinatoires, lesquelles marquent l’empreinte ou plutôt les pas de l’auteur nostalgique de ses errances inspiratrices, dans un souvenir de Paris en voie d’évaporation.

Le film porte alors bien son nom puisqu’il s’agit de passage, de transfert, de liens et de reflets éphémères, que le temps assassin engloutit puis détruit.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/07/2010
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Anglais
7
10
image
Des gens qui passent s'en sort honorablement pour un téléfilm en assurant un superbe travail sur la lumière qui pardonne une fluidité à tendance variable et un léger manque de contraste en intérieur. Les couleurs froides sont à l'inverse toujours bien choisies et participent grandement à cette atmosphère intimiste. À noter que même si cela ne concerne que les spectateurs étrangers, la couleur jaune des sous-titres anglais n'est pas forcément de bon goût.
5
10
son
Autant la musique aux sonorités jazzy profite au mieux du Dolby Digital 5.1, autant le spectateur n'est pas à l'abri de tendre l'oreille pour comprendre les textes, la faute à des voix tombant un peu trop souvent dans les graves. Vu qu'il s'agit d'un téléfilm, il ne fallait sans doute pas s'attendre à des miracles.
3
10
bonus
- Entretien exclusif de Laura Smet et Théo Frilet (12')
- Diaporama des photos du film
Les deux acteurs principaux reviennent sur leurs souvenirs de tournage et tentent de sonder la complexité modianesque de leur personnage respectif.
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