par Carole Lépinay
29 avril 2011 - 11h30

Le nom des gens

année
2010
Réalisateur
InterprètesJacques Gamblin, Sara Forestier, Zinedine Soualem, Carole Franck, Jacques Boudet, Michèle Moretti
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Un jour, Bahia Benmahmoud (Sara Forestier), jeune femme délurée et extravertie, fait la connaissance d’un homme qu’elle imagine de droite, Arthur Martin (Jacques Gamblin) : oui, comme les cuisines, et on ne cesse de le lui rappeler. Elle, qui comptait coucher avec lui pour le rallier à sa cause politique (autrement le convertir en citoyen de gauche), se retrouve piégée lorsqu’elle apprend qu’il partage déjà ses convictions. Alors, entre idylle et fouille identitaire, nos deux comparses sont projetés dans le tourbillon de leurs petites histoires respectives.

Le nom des gens est une odyssée comique dans laquelle s’entremêlent les questionnements sur l’identité, l’impact des grands drames historiques sur les anciennes générations lorsque la nouvelle ne demande qu’à s’en affranchir. Parfois, le personnage de Bahia est excessif et agaçant. Complètement nue dans le métro sous prétexte qu’elle est trop dans la lune (tu parles d’une provocation), volubile à souhait et trop intentionnellement décalée. De son côté, Jacques Gamblin, pas très convaincant non plus, parce que plus qu’écrasé par la verve politique et l’aspect « assistante sociale » de sa partenaire.

La structure bordélique du film est à prendre ou à laisser, mais l’apparition de Lionel Jospin en guest‑star constitue, quand même, un petit moment d’anthologie.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
06/04/2011
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français pour sourds et malentendants, anglais
7
10
image
Ni enlevée, ni triste, cette photographie ne marquera pas les esprits. Peu ambitieuse au fond, assez doucereuse même, elle manque de constance, présentant parfois des scènes crues et d'autres plus ternes. Pas de gros défauts non plus.
7
10
son
Une petite ambiance arrière qui ne joue pas les gros bras mais sait se faire entendre. On s'aperçoit clairement de son absence en Dolby Digital 2.0. On constate aussi un léger manque de clarté et de précision au niveau des dialogues, parfois un peu confus.
3
10
bonus
- Making of (12')
- Scènes coupées (16')
- J'aurais pu être une pute (court métrage) (23')
- Chansons (4')
Baya Kasmi transforme le making of en un film de famille intimiste et autobiographique. Puis le court métrage J'aurais pu être une pute (sorte de version anticipée du Nom des gens) détermine l'univers extravagant de la réalisatrice.
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