Le manteau
Il cappotto
Année : 1952
Réalisateur : Alberto Lattuada
Casting : Renato Rascel, Yvonne Sanson, Giulio Stival, Ettore Mattia, Giulio Cali
Éditeur : Carlotta
DVD : DVD-9, 103', zone 2
Genre : comédie dramatique, N&B
Interdiction : tous publics
Sortie : 21/09/11
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.37
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SD 576i (Mpeg2)
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4/3
Bande-son
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Italien Dolby Digital 1.0
À la mairie, De Carmine (Renato Rascel), un employé modeste, est la risée de ses collègues. Il faut dire que le jeune homme, déjà maladroit et peu sûr de lui, détient pour seul vêtement d’hiver un vieux manteau troué. Un jour, il gagne une somme d’argent considérable. Mais l’un des responsables de la mairie est persuadé que De Carmine était au courant d’une magouille financière… De Carmine se fait alors coudre le magot dans son manteau, qui va bientôt disparaître.
Le cinéaste italien Alberto Lattuada (Les adolescentes en 1960, La tempête en 1958) adapte la nouvelle éponyme de Gogol et déplace l’histoire originale ancrée dans la Russie du XIXe siècle pour l’inscrire dans l’Italie des années 50, imprégnée de son néoréalisme bichrome, entre le noir charbonneux des ruelles suintant la misère du prolétariat et le blanc faussement immaculé des intérieurs d’une bureaucratie à la fois bête et suffisante. Mais la naïveté et la puissance comique de De Carmine ne suffisent pas à contrer l’inhumanité naturelle des petits chefs.
Une petite perle du cinéma transalpin à découvrir.
Carole Lépinay - Publié le 06/03/13
Bonus
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Le manteau : au fil du temps (26') |
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Scènes alternatives (24') |
Le critique de cinéma Paolo Mereghetti commente la transposition géographique opérée dans Le manteau. De Saint‑Petersbourg à Pavie (aux environs de Milan), la ville italienne se pare d'une aura surréaliste, malgré ses reflux brutaux de naturalisme. Il évoque aussi l'importance de l'écriture collective dans le cinéma des années 50. Notamment, la préférence de Lattuada pour les hommes de lettres (l'appui scénaristique du poète Leonardo Sinisgalli), plutôt que ceux issus du milieu cinématographique. |
Image
Malgré la restauration, l'image manque toujours de stabilité, les arrière‑plans ont la tremblote et quelques effets de pompage sont visibles, mais les contrastes demeurent excellents et permettent de supporter sans gêne excessive les insuffisances de la définition et le petit grain encore présent. |
Son
La VO mono est relativement faible. Toutefois, la musique est encore joliment restituée sans déraillement ni agressivité particulière. En revanche, pour les dialogues et les ambiances, il faudra monter le volume. |