Territoires

Année : 2010
Réalisateur : Olivier Abbou
Casting : Cristina Rosato, Michael Mando, Roc LaFortune, Sean Devine, Nicole Leroux, Alex Weiner
Éditeur : M6 Vidéo
DVD : DVD-9, 110', zone 2
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 16 ans
Sortie : 03/01/12
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français
Amazon
14,58 €
Après un mariage au Canada et sur le chemin du retour aux États‑Unis, un groupe de trentenaires se fait arrêter au beau milieu d’une forêt par un binôme peu avenant, rattaché à la police des frontières. Ce qui, au départ, ressemble à un simple contrôle de routine, vire à l’enlèvement puis à la séquestration.

Premier long métrage d’Olivier Abbou, Territoires (inspiré de faits réels) explore le panel de pathologies susceptibles de s’enraciner dans le comportement d’anciens engagés de guerre (ici, la récente guerre en Irak). Comme si les affres d’un patriotisme exacerbé les condamnaient, inexorablement, à réactiver leur passé de geôliers tortionnaires. Bien sûr, les héritiers de leur barbarie sont arbitraires et l’espoir d’une échappatoire, quasiment nul.

Enfin une pépite égarée dans le désert du cinéma de genre français, qui tente de renouer avec une veine plus politique puisque, aussitôt kidnappées, les victimes sont revêtues de combinaisons orangées, manière de rappeler les horreurs commises par l’armée américaine dans le triste camp de Guantanamo.
Carole Lépinay - Publié le 14/02/12
Bonus
- Making of (27')
- Scènes coupées
- Les zones d'ombre de Territoires (9')

L'équipe artistique au complet commente son expérience sur le tournage de Territoires. Des difficultés logistiques rencontrées (variation minutieuse des éclairages lors des scènes nocturnes, recours à un filmage déséquilibré pour illustrer le cauchemar, les astuces techniques de dernière minute pour susciter une atmosphère anxiogène), au creusement psychologique des personnages. À travers un court entretien, le réalisateur Oliver Abbou nous éclaire sur les principales intentions du film. Inspiré d'un fait divers sordide, il insiste sur son affiliation politique et son issue pessimiste vers la barbarie.
Note bonus : 3/6
Image
Toutes les scènes sombres posent un sacré problème de définition et gestion des arrière‑plans. Et c'est à peine meilleur sur les scènes diurnes. Le piqué est insuffisant et les images brouillonnes, même si l'aspect dépouillé des décors et de l'ambiance générale fait son petit effet.
Note image : 3/6
Son
Un peu de musique, quelques ambiances climatiques (de la pluie, un orage), des cris, des râles, des plaintes, quelques bruitages pour soutenir les scènes d'action, mais tout cela n'est finalement qu'une goutte d'eau au milieu d'une grande sécheresse acoustique.
Note son : 4/6


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