- | Questions/réponses avec l'équipe du film (17') |
- | Scène coupée : David dans son studio en sous‑sol (4') |
- | Sarah Ellison à propos de l'état d'esprit de Murdoch (4') |
- | Réactions des journalistes à l'avant‑première du film (3') |
- | Carl Bernstein à propos de la menace sur la presse écrite (3') |
- | Emily Bell : conserver la pertinence du journalisme (2') |
On retrouve dans les bonus certains intervenants du doc, qui s'expriment ici sur un point précis. Carl Bernstein, journaliste célèbre pour avoir révélé le scandale du Watergate, vante la multiplicité des sources qu'offre le Net et la qualité des articles de nombreux journalistes Web.
Un point de vue que reprend la journaliste Emily Bell, directrice du Tow Center for Digital Journalism de l'université de Columbia, qui défend le rôle des réseaux sociaux. Ancienne journaliste au Wall Street Journal, Sarah Ellison parle quant à elle de l'état d'esprit du mogul Rupert Murdoch, de son agressivité, de son désir de vengeance (d'origine australienne, il s'est senti rejeté par l'élite lors de son arrivée en Grande‑Bretagne) et de ses raisons de s'en prendre notamment au New York Times. On découvre également le journaliste David Carr, figure iconoclaste du journal new‑yorkais, préparer l'une de ses vidéos dans sa cave transformée en studio. Des vidéos destinées au Web, mais qu'il décidera d'arrêter après quelques semaines, trouvant qu'elles ressemblaient trop à des vidéos de prises d'otage. On passera rapidement sur le bonus montrant les réactions des journalistes à la sortie de la projection du doc, évidemment dithyrambiques, afin d'apprécier le supplément « questions/réponses » au cours duquel plusieurs journalistes vus dans le doc (dont David Carr, Bruce Headlam ou encore Brian Stelter) donnent leur opinion à propos de l'agonie de la presse écrite et la menace du Web. Il en résulte, comme dans la majorité des bonus, une volonté de la part des journalistes de ne pas jouer la surenchère et renforcer les clivages entre presse écrite et online. Ainsi, on profite de visions intelligentes, jamais manichéennes ou binaires. |
Note bonus : 3/6 |
Compression discrète, couleurs stables et naturelles, bons contrastes, définition très correcte, notamment sur les gros plans : c'est une qualité d'image tout à fait satisfaisante que nous propose cette édition, bien que l'on note quelques baisses de piqué sur les séquences plus sombres ou sur les plans plus éloignés. Une copie très « confortable ». |
Note image : 4/6 |
La VO 5.1 met essentiellement en valeur les musiques du doc, bien réparties sur l'ensemble des canaux. C'est là son principal atout face à la version stéréo, qui suffit amplement pour apprécier le film. Les deux pistes proposent des voix bien claires et intelligibles, et c'est bien là l'essentiel. |
Note son : 4/6 |
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