par Carole Lépinay
19 avril 2013 - 09h01

Bovines ou la vraie vie des vaches

année
2011
Réalisateur
Interprèteaucun
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Des vaches en rase campagne. Des vaches, à nouveau, dans un enclos, à la merci des aléas de la météo. Mais ni le soleil ni la pluie ne parvient à altérer leur immobilisme placide. Cependant, il arrive parfois que l’Homme fasse irruption et décide de la destinée consommable de certaines. Un sac en plastique peut aussi perturber leur apparente propension à cet immobilisme brouteur.

À la charnière du documentaire et du film expérimental, Emmanuel Gras fait le pari audacieux de capter la vie réelle des vaches, sans artifices, ni voix off. À travers cet essai contemplatif, les bruits de la nature souveraine suffisent à rythmer le quotidien tranquillisant de la peuplade bovine. Une maîtrise parfaite du cadre nous laisse parfois entrevoir des peintures satinées, d’inspiration impressionniste. Un bien étrange parti pris pour un résultat surprenant.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
05/02/2013
image
1.78
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Aucun
5
10
image
Une image forcément vidéo tournée sur une année, au fil des saisons. De l'herbe, des arbres taillés par les vaches affamées, des gros plans sur la rosée du matin ou les museaux embués. Soit le quotidien placide de ces bovins filmé via de longs plans contemplatifs et monté au rythme de leur va-et-vient d'herbivores.
5
10
son
L'épure côté son aussi avec une brève et presque violente incursion des Hommes dans ce monde de bêtes. Au son des beuglements, des oiseaux de nuit, de la pluie, du vent et des naissances, on vibre en 5.1 pour ces grands yeux à la fois inquiets et curieux. Un mixage qui aide d'ailleurs largement à l'immersion. La piste 2.0 est beaucoup plus plate. On s'éloigne même peu à peu du sujet.
3
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- Entretien avec Emmanuel Gras (12')
- Repérages (11')
- Scènes additionnelles (17')
- Court métrage Tweety Lovely Superstar (19')
Le mystère autour de ce drôle de projet s'estompe peu à peu, grâce au commentaire du réalisateur, suivi de quelques pistes confirmant la radicalité de son parti pris.
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