par Carole Lépinay
15 novembre 2013 - 15h33

Oh Boy

année
2012
Réalisateur
InterprètesFriederike Kempter, Tom Schilling, Katharina Schüttler, Andreas Schröders
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Vingt‑quatre heures pleines de rebondissements dans la vie d’un pré‑trentenaire, Niko Fischer (Tom Schilling), qui n’aspirait pourtant qu’à savourer sereinement un café.

Dès son réveil, une rupture express inaugure la série des tuiles existentielles, toutes plus cauchemardesques que celles qui précédent : retrait de permis suite à un inquiétant diagnostic psychiatrique, compte bancaire à sec car le père ‑pourtant fortuné‑ ne consent plus à renflouer son existence oisive, et retrouvailles pour le moins explosives avec une ancienne obèse du secondaire.

La précarité précipitée de Niko le projette dans Berlin au gré de ses errances et brasse un échantillon intergénérationnel, où il est question d’Histoire et de diverses façons de l’appréhender. Ainsi, l’insouciance juvénile du jeune homme entre perpétuellement en collision avec la mémoire du nazisme. Un ami acteur interprète un SS amoureux d’une jeune fille juive dans une bluette décalée, tandis que le monologue meurtri et aviné d’un sénior rappelle les moments noirs de cette période.

Ce n’est donc pas un hasard si le réalisateur Jan Ole Gerster emprunte certaines composantes issues de la Nouvelle Vague : photographie bichrome, bande‑son jazzy et situations absurdes, toutes tendues vers la seule réalité viable, la conscience de la finitude.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
16/10/2013
image
1.85
SD 576i (Mpeg)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Allemand Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
7
10
image
Comme dans tout film d'auteur qui se respecte, l'image offre un N&B bien équilibré, mais légèrement granuleux et dont la définition et le niveau de contraste vacillent en fonction de l'intensité de l'éclairage. Le rendu est donc honnête, mais visuellement, il n'y a vraiment pas de quoi crier au génie.
7
10
son
Le constat est le même sur le plan sonore, bien que certaines plages musicales (la musique est signée Cherilyn MacNeil et The Major Minors) soient restituées avec une certaine grâce. En revanche, pas d'effets multidirectionnels à l'horizon, uniquement de la stéréo encadrant des dialogues toujours bien nets.
2
10
bonus
- Casting de Friederike Kempter (3')
- Improvisation de Tom Schilling et Marc Hosemann (4')
- Un tournage joyeux (10')
- Bandes-annonces
D'un intérêt très limité...
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !