par Cédric Melon
02 septembre 2014 - 15h56

Vegas saison 1

année
2014
Créateurs
InterprètesDennis Quaid, Michael Chiklis, Carrie-Anne Moss, Jason O'Mara, Taylor Handley
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Le récit, qui s’inspire de faits réels, prend place dans les années 60, alors que Las Vegas est en pleine expansion. Ralph Lamb, ancien militaire désormais éleveur de bétail, reprend du service pour lutter contre le crime en général et un parrain en particulier, Vincent Savino.

Les deux créateurs de la série, Nicholas Pileggi et Greg Walker, savent de quoi ils parlent puisqu’ils sont respectivement l’auteur du documentaire qui a inspiré le film Casino de Martin Scorsese (également co‑créateur de Boardwalk Empire avec Steve Buscemi), et scénariste de plusieurs épisodes de FBI portés disparus.

Le conflit entre les deux fortes têtes est ici savamment orchestré, doublé d'une interprétation sans faille d'un duo de comédiens exemplaires : Dennis Quaid (L’enfer du dimanche), parfait en enquêteur irascible, et Michael Chiklis (The Shield), intraitable en parrain débonnaire.

La force principale de la sérié réside dans la personnalité atypique de ses protagonistes et une solide mise en époque. Au chapitre des « moins » : des épisodes inégaux et un certain manque de rythme. À réserver sans doute aux nombreux fans de Dennis Quaid et Michael Chiklis.

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Tous publics
Prix : 39,99 €
disponibilité
03/09/2014
image
1.78
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, allemand, anglais pour sourds et malentendants
10
10
image
Une très belle image toute en tonalités brunes, dotée de contrastes correctement gérés lors des très nombreuses scènes tournées de nuit. Un rendu simplement SD, mais qui fait honneur au travail effectué par les équipes techniques, de décoration notamment, puisque tout a été pensé dans les moindres détails, du plus petit luminaire du Savoy au cuir croco doré des tabourets de bar. Quant aux effets spéciaux utilisés pour les vues plus larges de Fremont Street, ils savent se faire oublier tout en évitant le côté trop « neuf » que l'on aurait pu craindre. Parfait.
7
10
son
Si la série ne brille pas par ses envolées lyriques ou son design sonore, notons tout de même la très belle partition du compositeur David Carbonara qui a su trouver le ton juste pour cette série à cheval entre les genres, avec deux thèmes bien distincts, un pour chaque personnage principal. Hormis sur les scènes musicales donc et quelques scènes d'action plus vives, peu de choses à noter. Juste un volume plus marqué en VO par rapport à la VF.
7
10
bonus
- Commentaires audio sur les épisodes 1, 7 et 14 en VO non sous-titrée en français
- Making of (16')
- Scènes inédites (20')
- Bienvenue à Las Vegas : visite du plateau (6')
- Sur le tournage avec Michael Chiklis en tant que réalisateur d'un épisode (9')
- Module sur l'enregistrement de Besame Mucho en VO non sous-titrée en français (3')
- Cow-boys vs mafia : l'histoire de la série (31')
- Portrait du vrai Ralph Lamb (11')
- La musique signée David Carbonara (11')
- Bêtisier (5')
Trois sections à ne pas rater : d'une part la visite du plateau de 1 300 m2 représentant l'intérieur de l'Hôtel Savoy et la reconstitution de Fremont Street (partie en dur et partie en CGI), pour se donner une idée de la capacité technique et créative des studios US ; d'autre part, le retour sur le tournage de l'épisode réalisé par Michael Chiklis (avec 40° de fièvre, mais sauvé par son pyjama en flanelle…). Mais aussi et surtout le portrait de Ralph Lamb, véritable shérif de Las Vegas durant vingt ans, qui a inspiré la série à ses auteurs et sur laquelle il est consultant. Un personnage hors normes dans tous les sens du terme qui n'hésita pas un jour, craignant un attentat, à faire démarrer sa voiture par un vieux militaire à la retraite (« Las Vegas avait davantage besoin à l'époque d'un homme comme moi qu'un militaire en train de tondre sa pelouse ») et qui débuta ses activités d'homme de loi à Las Vegas en compagnie de huit autres adjoints, contre un effectif de 2 500 personnes lors de son départ vingt ans plus tard.
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