par Carole Lépinay
23 avril 2015 - 17h28

Métamorphoses

année
2014
Réalisateur
InterprètesAmira Akili, Sébastien Hirel, Mélodie Richard, Damien Chapelle, George Babluani, Coralie Rouet
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

À la sortie du lycée, Europe (Amira Akili), jeune adolescente, rencontre un garçon d’une extraordinaire beauté, prétendant être le dieu Jupiter (Sébastien Hirel). Il lui raconte alors des histoires dans lesquelles les humains se lient aux dieux. Io (Coralie Rouet), Junon (Mélodie Richard), Bacchus (Damien Chapelle), Pan (Olivier Müller), Orphée (George Babluani) ou encore Diane (Samantha Avrillaud) peuplent les recoins bucoliques d’un monde visible et contemporain.

Librement adapté des poèmes d’Ovide, Métamorphoses de Christophe Honoré importe le panthéon séculaire jusqu’aux cités du Sud de la France. Des récits, détenteurs de situations inédites, s’entrecroisent et convoquent autant l’animisme qu’une disposition exaltée à la nudité et la sensualité des corps.

Un film étrange et résolument polythéiste, servi par des acteurs non‑professionnels.

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Tous publics
Prix : 16,99 €
disponibilité
03/02/2015
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
5
10
image
Rien de sacré dans cette image naturaliste, voire crue. Le réalisateur a privilégié les tons blancs et bruts, n'a pas hésité à surexposer ses plans et a opté pour un rendu très vidéo. Une sorte d'Eden perdu contemporain, entre parking de supermarché et fourrés de bord d'autoroute. Intéressant.
5
10
son
Là aussi, on est dans le minimaliste. La stéréo est largement suffisante même si la petite distribution arrière en 5.1 est toujours bonne à prendre.
3
10
bonus
- Entretien avec Catherine Clément (12')
- Les plans qui rapprochent (8')
Les commentaires de Catherine Clément, auteure du Dictionnaire amoureux des dieux et des déesses (Plon), nous éclairent sur la déité grecque selon Christophe Honoré. Un personnage et un récit passionnants. Enfin, une série de plans coupés au montage offre une nouvelle perspective aux Métamorphoses.
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