par Carole Lépinay
13 mai 2015 - 10h51

Le manoir de la terreur

année
1963
Réalisateur
InterprètesOmbretta Colli, Iran Eory, Helga Liné, Gérard Tichy, Leo Anchoriz, Vanni Materassi
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Dans l’Angleterre victorienne, Emily Blackford (Ombretta Colli) retourne au château familial, en compagnie de ses deux amis dublinois. À son arrivée, elle apprend la récente disparition de son père et le changement étrange de personnel. Par ailleurs, le comportement distant de son frère et les manigances de la nouvelle gouvernante n’arrangent en rien l’atmosphère lugubre du château. En proie à des cauchemars de plus en plus terrifiants, Emily découvre que son père défunt est revenu d’entre les morts afin de perpétuer une sinistre prophétie.

Inspiré de la célèbre nouvelle fantastique d’Edgar Allan Poe, La chute de la maison Usher, Le manoir de la terreur, réalisé en 1963, rejoint le cycle fécond des productions italiennes consacrées au gothique et inaugurées en 1956 avec Les vampires de Riccardo Freda.

On y trouve ainsi les ingrédients constitutifs du genre, un château séculaire dont les murs recèlent une vénéneuse tradition familiale, doublés d’un huis clos anxiogène propice à la suspicion généralisée. Une petite réussite en matière de série B.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
03/03/2015
image
1.66
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Italien Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
7
10
image
Vieux châteaux, ruines lugubres, brouillard persistant, apparition fantomatique, domestiques inquiétants, atmosphère pesante, visions cauchemardesques, etc., on retrouve dans ce film l'imagerie typique du cinéma gothique transalpin. Et le noir et blanc, de bonne qualité sur une copie relativement propre, contribue à renforcer cette impression de malaise.
7
10
son
De bons doublages français, une ambiance musicale efficace et des bruitages horrifiques agressifs, la VF fait tout ce qu'elle peut pour impressionner. La version italienne est un peu moins criarde, mais tout aussi inquiétante.
7
10
bonus
- Le monstre de Blancheville par Alain Petit (33')
- Diaporama d'affiches et de photos
- Bandes-annonces
Alain Petit nous éclaire sur la place du film dans le cinéma gothique italien et c'est de nouveau très intéressant.
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