La poupée diabolique
Devil Doll
Année : 1964
Réalisateur : Lindsay Shonteff
Interprètes : Bryant Haliday, Yvonne Romain, William Sylvester, Sandra Drone, Nora Nicholson, Alan Gifford
Éditeur : Artus Films
DVD : DVD-9, 77', zone 2
Genre : horreur, N&B
Interdiction : tous publics
Sortie : 07/06/16
Prix ind. : 14,90 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.66
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Anglais Dolby Digital 2.0
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Français Dolby Digital 2.0
De passage à Londres, Vorelli (Bryant Haliday), marionnettiste et hypnotiseur, convie une spectatrice prénommée Marianne sur scène pour son numéro de magie. À ses côtés, son inséparable partenaire, Hugo, un pantin capable de saluer et se déplacer sans fils. Quelques jours plus tard, Marianne (Yvonne Romain) tombe malade, se renferme sur elle‑même, victime d’hallucinations. Son fiancé Mark (William Sylvester) commence à soupçonner Vorelli et son étrange marionnette…
Porté par le charme magnétique de Bryant Haliday, ce petit film échappé de la British Horror bâtit sa trame narrative autour du mythe du vampire, Vorelli renouvelant son énergie grâce à la possession féminine et dissimulant un passé dérangeant que l’investigation de Mark exhumera du côté de Berlin.
Bientôt, l’inquiétant pantin devient une victime à son tour, mais trois bons quarts d’heure durant, la démarche automatisée de Hugo, son regard habité et ses traits démoniaques auront accompli avec succès leur mission d'épouvante.
Carole Lépinay - Publié le 16/03/17
Liste des bonus
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Pantins et ventriloques par Alain Petit (38') |
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Scène coupée (4') |
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Scène alternative (1') |
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Diaporama d'affiches et photos (3') |
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Films-annonces de la collection British Horror |
Commentaire
Alain Petit nous fait un topo complet sur les marionnettes siphonnées de l'histoire du cinéma. Des poupées du diable (1936) de Tod Browning à la saga Chucky débutée dans les années 80, les vilains joujoux ont encore de beaux jours devant eux. Annabelle, dernière poupée diabolique en date, va même bénéficier d'un second opus en août de cette année. À découvrir, deux scènes érotisantes destinées au marché américain et coupées au montage en Europe. |
Image
Même si l'inventivité visuelle déployée par l'équipe du film ne parvient pas à compenser le manque flagrant de moyens, et si les décors ne sont ni aguicheurs ni franchement inquiétants, l'image reste correcte, même 60 ans plus tard. Ça bave un peu au niveau des contrastes, la définition n'est pas toujours irréprochable (surtout dans les scènes sombres), mais cette copie SD au format 1.66 mérite néanmoins le respect. |
Son
Le son, malheureusement, n'est pas du tout au même niveau que l'image. La VO est parasitée par un souffle permanent et propose des ambiances nauséeuses, tandis que la VF et ses doublages surjoués finissent par taper sur les tympans. On s'y attendait, c'est le lot de ce genre de pépite vintage. |