par Carole Lépinay
25 juin 2018 - 13h12

La nouvelle aurore

VO
Bright Victory
année
1951
Réalisateur
InterprètesArthur Kennedy, Peggy Dow, Julie Adams, James Edwards, Will Geer, Nana Bryant
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Après avoir été touché par un tir allemand durant la Seconde Guerre mondiale, le sergent Larry Nevins (Arthur Kennedy) apprend qu’il ne retrouvera jamais la vue. Désabusé, il entame une convalescence auprès d’estropiés de guerre comme lui. Seule une solidarité collective, suivie d’une rencontre inattendue, l’aideront à relativiser.



Cinéaste peu connu, Mark Robson débute comme monteur pour des œuvres remarquables, dont Citizen Kane, La féline ou Vaudou… Le producteur Val Lewton, alors à la tête de la RKO, lui donne carte blanche pour son premier film dès 1943. Concentré de mystère et d’atmosphère inquiétante, La septième victime amorce sa prédilection pour l’épouvante. S’ensuivent quelques œuvres horrifiques notables tels que Le vaisseau fantôme, L’île des morts ou Bedlam avec Boris Karloff. Récit d’une douloureuse réinsertion dans la vie civile, d’autant plus insurmontable à cause de la cécité, La nouvelle aurore tranche de manière brillante avec le genre qui l’a révélé.

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dvd
cover
Bright Victory
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
28/11/2017
image
1.37
SD 576i (Mpeg2)
4/3
bande-son
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français imposé sur la VO
3
10
image

Un master DVD encore problématique bien que tout à fait regardable pour tout cinéphile digne de ce nom. Délavé, le N&B tient bon la barre même si le gros manque de définition, tirant régulièrement vers le flou, reste inévitable. Amateur de plats de lentilles, vous serez servi.

5
10
son

Une piste 2.0 plate et dénuée d'ambiances (l'époque voulait cela) mais qui ne présente pas de défauts majeurs. Rien en tout cas pour entraver des dialogues toujours clairs. 

5
10
bonus
- Cécité et aveuglement par Mathieu Macheret (25')
- Dans la même collection

Ancien monteur d'Orson Welles et de Jacques Tourneur, Mark Robson s'est ensuite tourné vers la réalisation avec le désir de côtoyer tous les genres. De son côté, La nouvelle aurore narre le drame de la réinsertion des mutilés de guerre. Le critique de cinéma Mathieu Macheret synthétise clairement les grandes lignes du film ainsi que son horizon curatif. 

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