Unorthodox
Année : 2019
Créateur : Maria Schrader
Interprètes : Shira Haas, Amit Rahav, Jeff Wilbusch
Éditeur : Netflix
VOD : 4 x 52'
Genre : drame, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 26/03/20
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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UHD 2 160p
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SDR
Bande-son
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Français Dolby Digital Plus 5.1
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Anglais Dolby Digital Plus 5.1
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Portugais Dolby Digital Plus 5.1
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Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
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Allemand Dolby Digital Plus 5.1
Sous-titres
Français, anglais, allemand, espagnol, arabe
Esther Shapiro (Shira Haas), une jeune fille de 19 ans qui a grandi dans une communauté hassidique à New York, a été mariée de force à un inconnu. Un jour, quand elle apprend qu’elle est enceinte, elle décide de fuir son quartier juif de Williamsburg et de rejoindre la capitale allemande où réside sa mère. Son mari, aidé par un membre de la communauté peu regardant sur les moyens mis en œuvre, part immédiatement à sa recherche.
Cette nouvelle mini‑série allemande en quatre épisodes est un drame social structuré comme un thriller haletant. Il est d’autant plus effrayant que c’est une libre adaptation d’un livre de Deborah Feldman paru en 2012, lui-même basé sur une histoire vraie.
La série s’articule autour de deux axes temporels. Le premier renvoie au passé d'Esther, au moment de son mariage forcé au cœur de la communauté juive ultra‑orthodoxe de New York. Le second se déroule au présent, à Berlin, lorsque la jeune femme découvre un nouveau monde, une autre culture. Un choix scénaristique qui permet à ses auteurs de surligner au maximum les contrastes entre les deux univers quitte, parfois, à en faire un peu trop, comme si certaines pratiques religieuses extrêmes et ultra‑codifiées n'étaient déjà pas assez édifiantes comme cela (on frôle même le dérapage improbable à la fin de la série).
Heureusement, Shira Hass se révèle être une actrice sensible et bouleversante, même quand on lui rase le crâne, il se dégage d'elle une énergie et une lumière qui transcendent son jeu. À elle seule, elle permet de passer outre le manichéisme systématique de la série et sa tendance lacrymale appuyée.
Cédric Melon - Publié le 05/04/20
Liste des bonus
Commentaire
Netflix propose d'enchaîner sur un making de 20 minutes (proposé à part dans le flux et non lié à la mini‑série, rageant…). Un fait rare pour être souligné et une manière de mieux comprendre certains choix scénaristiques des auteurs et surtout d'entendre le témoignage de l’autrice du roman, qui porte un regard pertinent et bienveillant sur la série. |
Image
Dénuée de style pour ainsi dire, cette mini‑série se contente la plupart du temps d’une lumière naturelle, d'un cadre simple et épuré. Certaines séquences de nuit à Berlin sont plus recherchées et jouent habilement avec les contrastes et quelques mises en perspective qui ne manquent pas de relief. Le montage est efficace même si on note toutefois un manque de subtilité, par exemple ces nombreux champs/contrechamps presque jamais raccords. Aïe. |
Son
Même chose côté son, on reste dans le (très) classique. En dehors de quelques effets sonores (musique techno, musique classique) pour animer un peu les enceintes, que ce soit à New York ou à Berlin, c’est un environnement sonore très académique qui nous est proposé en Dolby Digital Plus 5.1. |