3615 Monique saison 1

Année : 2020
Réalisateur : Simon Bouisson
Casting : Noémie Schmidt, Paul Scarfoglio, Arthur Mazet, Anne Charrier, Vanessa Guide, David Salles
Éditeur : OCS/OCS Max
VOD : 10 x 22'
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 17/12/20
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.33
HD 1 080p (AVC)
4/3
Bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants

Au début des années 80, trois étudiants de l’université de Jouy espèrent faire fortune en profitant de l’essor du Minitel, l’ancêtre français d’internet, en lançant une messagerie coquine. Simon (Arthur Mazet) est un petit génie informatique coincé entre une maman poule (Anne Charrier) et un père réac (Bruno Paviot). Stéphanie (Noémie Schmidt), née dans l’extrême opulence, refuse la voie tracée par sa mère dirigiste (Anne Lioret) et doit financer seule ses études. Toni (Paul Scarfoglio) est le cancre de la bande, gros tchatcheur qui se découvre d’étonnantes facilités à mener des conversations virtuelles scabreuses. À coups de mensonges, d’esbroufes et avec une grosse dose de débrouillardise, le trio va faire l’impossible pour transformer le service « 3615 Monique » en succès commercial.

 

Adoptant un format d’image carré ainsi que des fringues et expressions années 80, 3615 Monique, réalisé par Simon Bouisson (Stalk), joue à fond la carte du vintage teinté d’ironie. Les trois jeunes comédiens du casting principal donnent beaucoup d’allure à ces aventures mixant Géo Trouvetou et les futurs entrepreneurs de la gagne dont Bernard Tapie fera la promotion télé quelques années plus tard.

 

Techniquement bien documenté et plutôt sage malgré ses dialogues et échanges en ligne salés, le récit avance en développant des protagonistes annexes savoureux (une prostituée incarnée par Vanessa Guide, un maquereau campé par David Salles) et en brocardant avec une énergie entraînante une époque si proche pourtant bien révolue.


Les dix épisodes sont courts (une vingtaine de minutes), dialogués avec rythme et un bel esprit potache. Mais les personnages créés par Emmanuel Poulain‑Arnaud et Armand Robin n’évitent cependant pas certains faux pas. Sur le fond, les héros sont trop bien balisés, trop fortement caractérisés (le geek, l’entrepreneuse, le cancre) pour évoluer de manière crédible. Telles des briques de Lego, ils sont sans doute trop interdépendants les uns des autres pour acquérir à l'écran une vraie autonomie. Sur la forme, on peut s’étonner de certaines impasses scénaristiques comme l'arracheur d'affiches du 3615 Monique, ou encore du fait que le milieu de Simon et Stéphanie soit détaillé, parfois à l’outrance telle la mère hyperbourgeoise de Stéphanie, alors que pas un mot n'est dit sur l'environnement familial de Toni.


Malgré ces menues scories et l’évidente limitation des moyens de la production, il faut reconnaître à 3615 Monique un réel sens comique, des comédiens qui ont une belle envie de jouer (particulièrement Paul Scarfoglio et Arthur Mazet) ainsi qu'une insolence assez réjouissante. Ça tombe bien : OCS a confirmé mi‑janvier 2021 qu’une saison 2 avait été commandée. Par les producteurs de Dix pour cent.

 

L'intégralité de 3615 Monique saison 1 est visible sur le replay d'OCS.

François Coulaud - Publié le 21/01/21
Bonus
- Créer les années 80 (2')
- Les intentions du réalisateur (2')
- Les personnages (3')

Une nouvelle fois, merci à OCS pour ces bonus dont d'autres plateformes feraient bien de prendre de la graine. Des modules complémentaires courts mais riches en infos et en notes d'intention, avec quelques aperçus de l'ambiance de tournage. Ce souhait d'aller vite peut malgré tout susciter quelques regrets, notamment lorsqu'est évoquée la soigneuse reconstitution (visuels, costumes, accessoires) des années 80, que l'on aimerait voir traiter plus en longueur.

Note bonus : 2/6
Image

Bravo au travail du directeur photo Raphaël Vandenbussche (Garçon chiffon, 4 histoires fantastiques) : outre le format carré de l'image, évident hommage au gabarit télé de l'époque, les scènes présentent une savante patine couleur qui ancre efficacement le récit dans une époque sans lui ôter son énergie ou dériver vers l'horrible faux vintage Instagram.

Note image : 4/6
Son

Des pistes sages et solides qui mettent bien en avant les dialogues et préservent l'énergie des passages musicaux composés par Paul Sabin (Stalk).

Note son : 3/6



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