I Drink your Blood
Année : 1970
Réalisateur : David Durston
Casting : Bhaskar Roy Choudhury, Jadine Wong, Ronda Fultz, George Patterson, Riley Mills, John Damon
Éditeur : Neo Publishing
DVD : DVD-9, 83', zone 2
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 16 ans
Sortie : 07/01/09
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.33
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SD 576i (Mpeg2)
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4/3 (plein écran)
Bande-son
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Français mono
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Anglais mono
Une bande de Hippies déjantés exerçant de prétendus rituels sataniques débarquent dans un petit district isolé des États‑Unis et commencent à y semer le chaos. Afin de venger sa petite‑fille, victime de leurs sévices, Monsieur Banner (Richard Bowler), un vieil homme, leur rend visite mais se fait maltraiter et droguer au LSD. Son petit‑fils, le jeune Pete (Riley Mills), n’ayant pas supporté les tortures infligées à son grand‑père, décide à son tour de le venger. Il ajoute alors le sang contaminé d’un chien enragé à la nourriture prévue pour la bande… La petite bourgade ne tarde pas à sombrer dans une démence incontrôlable.
Très inspiré par le film d’horreur réaliste des années 70 (Satan’s Sadists notamment), I Drink your Blood navigue constamment entre l’horreur et la comédie burlesque, le gore et la pacotille. La séquence d’ouverture met en scène un rituel satanique, mais c’est avec beaucoup d’ironie qu’elle en souligne la dimension pastiche.
À noter, la référence à la « Manson family » lorsque, dans une scène de torture, l’un des membres du groupe grave « pig » avec un couteau sur la jambe de son acolyte. L’idée d’un Mal qui se transmet évoque bien évidemment les thématiques chères au cinéma de George Romero. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si I Drink your Blood (1970) fut réalisé entre Night of the Living Dead (1968) et The Crazies (1973).
Carole Lépinay - Publié le 13/03/12
Bonus
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Scènes coupées avec les commentaires du réalisateur (5') |
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Spot radio (1') |
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Chutes de montage (3') |
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Galerie photos |
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Bande-annonce |
Plutôt intéressante, cette fin originale ‑et beaucoup plus pessimiste‑ qui diffère complètement de la version finale... Mais cela ne suffit pas pour remplir une interactivité. |
Image
Voilà une image typique des productions Grindhouse des années 60/70 : une définition moyenne, des couleurs un peu passées, peu de détails dans les scènes sombres, des points blancs, quelques poussières, etc. Malgré tout, et même si quelques effets moirés apparaissent, l'ensemble n'a pas trop mal vieilli. |
Son
Pas grand‑chose à sauver des deux pistes mono qui, elles, font en revanche clairement leur âge. En VF, les doublages trop présents écrasent la musique et gâchent un peu tout. En VO, c'est un poil meilleur, mais la musique et les bruitages restent secs et étriqués. |