Panasonic, supporter de la première heure du format bleu, s'est forgé une solide réputation en proposant des lecteurs
Blu‑Ray de très bonne qualité et abordables. En revanche, c'est la première fois que le constructeur japonais tente une percée dans le domaine « audiophile » avec la platine
3D Ready Panasonic DMP‑BDT500. Cette dernière se distingue en effet de la gamme 2012 par la présence d'une sortie analogique
7.1, de connecteurs plaqués or, d'une horloge maître optimisée pour réduire au maximum les problèmes de
jitter et de quatre convertisseurs numériques‑analogiques (Dac) 192 kHz/32 bits.
Des caractéristiques d'autant plus intéressantes que le fabricant nippon propose une excellente compatibilité
Flac 5.1 et 192 kHz sur ses lecteurs
Blu‑Ray. De plus, comme vous allez le découvrir plus avant dans ce banc d'essai, toutes ces petites améliorations au niveau des composants et de l'électronique profitent également à la qualité du traitement vidéo.
Le Panasonic DMP‑BDT500 offre un design très plaisant et dispose d'un châssis tout aluminium. Sans être en présence d'une finition et d'une construction huppées, ce lecteur pèse tout de même son poids (2,6 kg sur la balance) et se distingue clairement sur ce point de la concurrence à prix équivalent. Sa connectique très complète propose, en plus de la sortie analogique 7.1 déjà évoquée (configurable en
5.1 +
2.0), deux ports
USB Host dont l'un dédié à la caméra Skype (mais avec le
Wi‑Fi et 2 Go de mémoire flash intégrés pour la fonction
BD Live, cela reste suffisant), une sortie
Composite, une
coaxiale, une
optique, un lecteur de cartes mémoire SD/SDHC/SDXC et un port
Ethernet 100 Mbit/s (sans support du Gigabit donc).
On trouve également deux sorties
HDMI CEC 1.4, capables de gérer le
Deep Color, le
1 080p/24, l'
xvYCC et les signaux 3D bien sûr. En plus de profiter d'une meilleure qualité audio et vidéo (pas d'interférence entre les deux flux, totalement séparés, lors de leur transfert vers le diffuseur et l'amplificateur), cette solution permet de profiter des bandes‑son
HD d'un
BD 3D sans disposer nécessairement d'un amplificateur 3D Ready. Il suffit de connecter la sortie
HDMI 1 vers le diffuseur compatible 3D et la sortie HDMI 2 vers l'amplificateur.
En ce qui concerne le traitement vidéo, gros point fort de ce lecteur, on le répète, il est géré par le processeur nouvelle génération Uniphier Pro². Celui‑ci propose un
Upscaling 1 080p Super Resolution de haute volée (paramétrable), sans compter nombre de réglages manuels à partir de divers modes vidéo pour optimiser l'image en fonction des goûts de chacun. On note par exemple le procédé Adaptive Chroma Processing pour des couleurs plus naturelles, un réglage de la netteté de l'image, ou encore un renforcement des détails et contours avec le traitement High Clarity. Également présents, un réglage du gamma, du contraste et de la luminosité, et deux réducteurs de bruits vidéo 3D
NR et NR.
Il est également possible d'optimiser la qualité audio du Panasonic DMP‑BDT500 à l'aide de fonctions de type Pure Audio ou Pure Direct, mais plus complètes encore, avec un mode High Clarity Sound pour optimiser le rendu sonore via HDMI et un autre dénommé High Clarity Sound Plus pour améliorer la restitution audio analogique. Ce n'est pas tout, en connexion analogique, il est aussi possible de configurer directement son système audio‑vidéo, à l'instar d'un pré‑amplificateur (position et type des enceintes…), avec des réglages de niveau (en dB), de synchronisation audio et vidéo, ou encore du crossover. Par contre, il n'y a pas de contrôle de volume, ni de fonction
Auto Lipsync.
À noter : pour profiter des
DSP sur les flux
DTS et
Dolby Digital ou leurs versions HD, il faut configurer le lecteur en décodage
LPCM et non en
bitstream. Ainsi il est possible d'Upsampler le signal audio en 96 kHz/24 bits avec le mode Re‑Master, d'appliquer divers DSP pour reproduire un timbre proche de celui des amplificateurs à tubes (même si c'est un bien grand mot…), ou encore d'élever le niveau des dialogues, ou d'aplatir les réponses en fréquences pour une écoute à bas volume tout en gardant les détails de la bande‑son. Pour finir, on trouve encore les choix de
downmix stéréo, de transcodage surround 7.1 à la volée, de downsampling ou d'amélioration de la gamme dynamique.
Mais les facultés du Panasonic DMP‑BDT500 ne s’arrêtent pas là ! Ouvert sur l'univers multimédia, il accepte la grande majorité des conteneurs (
AVI,
MKV,
MP4,
WMV,
Mov,
TS,
Jpeg,
Wav…) et des formats de fichiers audio et vidéo :
MP3, Flac et
WMA pour le son ;
DivX,
AVC/H.264,
WMV,
AVC‑HD et tous les formats
Mpeg pour la vidéo. La liste est longue et non exhaustive. En effet, comme tout lecteur Blu‑Ray qui se respecte, des mises à jour
Firmware assez régulières pourront améliorer cette prise en charge.
Toujours dans le domaine multimédia, le port USB Host accepte les clés idoines et les disques durs formatés en
NTFS ou
Fat32. Et la fonction passerelle multimédia
UPnP (
DLNA), ou même
Samba (CIFS), offre un accès aux contenus stockés sur les périphériques connectés au réseau domestique, ordinateur ou disque dur
Nas, en Wi‑Fi (intégré) ou en filaire grâce au port Ethernet. Cette connexion réseau permet également de récupérer sur le Web les bonus additionnels d’un Blu‑Ray via la fonction BD Live, de profiter de différents services en ligne et, comme déjà mentionnés, de mettre à jour le programme interne de la machine. Enfin, la fonction Skype est également de mise via l'ajout d'une caméra optionnelle.
Le Panasonic DMP‑BDT500 accède aussi au tout nouveau portail en ligne Viera Connect. Constitué de très nombreuses applications en tout genre : information, jeux,
Catch‑Up TV,
VOD HD et 3D, musique en ligne, recettes, météo, réseaux sociaux… Il serait trop long de tous les énumérer. Citons tout de même Acetrax, Euronews, L'Equipe, Canal+ à la Demande, M6 Replay, Youtube, Dailymotion,Viewster, Viera 3D World, Arte HD, Twitter, Skype, Facebook, Picasa, Aupeo!, iConcerts, Shoutcast Radio, NRJ et tant d'autres...
Enfin, nous ne serions pas complets sur la description du produit sans parler de cette nouvelle télécommande assez spéciale, non rétroéclairée, et proposant un Touch Pad pour contrôler entièrement le lecteur via diverses combinaisons de mouvement. Intéressant sauf, qu'en l'absence de touches directionnelles, il est totalement impossible de se passer de ce Touch Pad. Il faut donc impérativement assimiler son fonctionnement et ce n'est pas toujours évident. Certains regretteront une télécommande plus classique. Il reste tout de même la possibilité de télécharger l'application Viera Remote pour piloter le lecteur depuis un smartphone ou une tablette Android ou iOS.