Six mois après avoir dévoilé les Galaxy S6 et Galaxy S6 Edge au début du printemps 2015, il était temps pour Samsung de présenter, à la fin de l'été dernier, sa nouvelle offre de phablettes Galaxy Note, cette gamme de smartphones dotés de grands écrans.
En 2014, Samsung avait dévoilé en marge du salon berlinois IFA deux Galaxy Note : le Galaxy Note 4 et le Galaxy Note Edge. Si le premier était une bonne évolution du Galaxy Note 3, le second était le premier modèle « Edge » chez Samsung. Sa particularité ? Disposer d’un écran tactile incurvé sur le côté droit. Une petite révolution en somme, d’autant que la marque coréenne accompagnait cette caractéristique d’une prise en main intelligente. Elle y a en effet déporté certains contrôles, comme les commandes des lecteurs musicaux et vidéos, sans pour autant grever la visibilité. Après un tel cru et après les Galaxy S6 qui ont été unanimement appréciés, Samsung devait frapper un grand coup. D’autant que, depuis 2014, Apple, son ennemi juré, a décidé d’investir sur ce segment (avec l’iPhone 6 Plus en 2014, puis l'
iPhone 6S Plus en 2015, cliquez pour découvrir le test du produit par la rédaction d'AVCesar.com).
C’est donc au mois d’août dernier, avec plusieurs semaines d’avance sur son planning habituel, que Samsung dévoilait deux phablettes : la Galaxy Note 5 et la Galaxy S6 Edge+, cette dernière testée ici.
Si la première des deux phablettes est un modèle plutôt standardisé, digne successeur du Galaxy Note 4 (et dont la sortie française n’est toujours décidée à l’heure d'écrire ces lignes), la seconde s’avère être une version agrandie et survitaminée du Galaxy S6 Edge. Comprenez que l’écran, toujours Super Amoled Quad HD, a été relevé de quelques dixièmes de centimètres pour atteindre 5,7 pouces. La mémoire vive, associée au chipset Exynos 7420, passe en outre de 3 Go à 4 Go. Enfin, la capacité de la batterie, toujours non amovible, passe de 2 600 mAh à 3 000 mAh. Une progression de 15% seulement. Mais tout compte en téléphonie mobile… Même les quelques mAh gagnés sur l’autonomie. Et ces quelques changements offrent à ce mobile des performances de haut vol, comme nous le verrons.
Pour le reste, nous retrouvons ici toutes les caractéristiques physiques du Galaxy S6 Edge, à commencer par les deux tranches latérales incurvées. Comme pour son petit frère, ce S6 Edge+ est donc plus étroit et plus fin que les smartphones dotés d’un écran de même diagonale. Comparons‑le au Galaxy Note 5, également doté d'un écran de 5,7 pouces. Le S6 Edge+ mesure 75,8 mm de largeur (contre 76,1 mm) et 6,9 mm d’épaisseur (contre 7,6 mm). La conséquence est une prise en main légèrement différente, notamment pour ceux qui, d’habitude, ont quelques difficultés à tenir ou manipuler une phablette d’une seule main. Puisque les tranches du S6 Edge+ sont moins épaisses, elles comptent également moins de métal, ce qui a pour conséquence de baisser légèrement le poids du mobile : 153 g (contre 171 g pour le Note 5). Comme sur le S6 Edge et contrairement au Note Edge, les deux bordures sont intégrées à la dalle Quad HD. Cela sous‑entend que, non seulement l’interface, mais aussi toutes les applications y sont affichées. Si certaines d’entre elles parviennent à jouer avec la courbe de l’écran pour offrir des services supplémentaires, ce n’est pas le cas de toutes.
Le Galaxy S6 Edge+ repose sur les mêmes caractéristiques ergonomiques des téléphones haut de gamme de Samsung millésime 2015 : du verre renforcé à l’arrière et à l’avant, du métal sur les tranches, un châssis « unibody » premium et fermé, un lecteur d’empreinte à l’avant, un écran Quad HD (dont la résolution reste supérieure à 500 pixels par pouce) et le capteur photo protubérant à l’arrière. Ce dernier est toujours accompagné du flash
LED et du cardio‑fréquencemètre (pour mesurer le pouls) qui sert aussi à faire la balance des blancs lors de prise de vue. À l’intérieur, même constat. La plateforme proposée est le fameux Exynos 7420 qui propulse déjà les
Galaxy S6 /S6 Edge (cliquez sur sa référence pour découvrir le test du produit par la rédaction d'AVCesar.com). Le capteur photo principal est un modèle Isocell stabilisé 16 Mpxls compatible
2 160p en vidéo. La webcam est d'obédience 5 Mpxls compatible, quant à elle, Full
HD. L’ensemble tourne toujours sous Android, avec surcouche Touchwiz. Notez que le S6 Edge+ est la première phablette haut de gamme de Samsung qui n’est pas livrée avec un stylet tactile. C’est un détail, mais c’est aussi un signal : ce modèle n’est pas un Note, et n’est donc pas un produit « pour les pros ».
Nous profitons de ce test pour évoquer Samsung Level, une gamme de produit audio haut de gamme dont la commercialisation a également débuté l'été dernier. Nous avons eu l’occasion de tester, avec le Galaxy S6 Edge+, le Level On Ear Wireless, un casque supra‑aural. Ce dernier, censé venir marcher sur les plates‑bandes de Beats Audio (le Solo 2 Wireless notamment), marque appartenant à Apple, se positionne sur le segment haut de gamme, face à Bose, Bower & Wilkins, Sony, Audio Technica, Denon, Sennheiser ou encore AKG. Très confortable à porter et bénéficiant d’une très belle construction, ce casque offre un très bon son, même quand il est utilisé avec une liaison
Bluetooth. Notez qu’il est aussi possible de l’utiliser avec un câble mini‑Jack 3,5 mm classique, ce qui améliore son autonomie. À savoir aussi, il est optimisé pour être couplé avec un smartphone Android (pas uniquement Samsung donc), puisqu’il est accompagné d’une application qui sert d’égaliseur avancé. Enfin, il est également équipé d’un micro pour se transformer en kit mains libres, si besoin, bien pratique. Son prix officiel est affiché à 250 €, mais certaines boutiques le proposent sous la barre des 200 euros.