Après le succès des JVC DLA‑HD1, JVC DLA‑HD100, JVC DLA‑HD350, puis du JVC DLA‑X3 l'année dernière, le constructeur japonais nous propose sa cinquième génération de vidéoprojecteurs toujours basée sur la technologie
D‑ILA comptant trois nouveaux modèles
3D Ready : les JVC DLA‑X30, JVC DLA‑X70 et JVC DLA‑X90. Nous avons choisi de passer au crible le JVC DLA‑X30, l’entrée de gamme
HD Ready 1 080p de la marque. Par rapport au modèle précédent JVC DLA‑X3, si le poids a légèrement enflé, le prix a été allégé de 1 000 euros. Une sacrée aubaine en cette période de crise économique qui permettra sans doute au plus grand nombre de profiter des qualités de la vidéoprojection de la marque avec notamment les fameux noirs et le contraste signés JVC !
Bien entendu, cet allègement tarifaire s'accompagne de menus changements. Le cache optique motorisé a par exemple disparu. Mais, heureusement, pour l'essentiel, on retrouve l'équipement du JVC DLA‑X3, avec même certaines fonctionnalités supplémentaires. De quoi combler, vous allez le découvrir via notre banc d'essai ci‑dessous, l'amateur de séances Home Cinéma grand format !
Le modèle entrée de gamme JVC ne propose pas de fonction CMS (Color Management System) ni la fameuse fonction d’
Upscaling 4K (e‑Shift) disponible sur les modèles supérieurs de la marque. Exceptées ces deux différences, notables certes, les autres caractéristiques sont quasiment identiques. On note par exemple la présence d'une option de mémoire de zoom, idéale pour projeter un film
2.35 sans lentille anamorphique et une conversion 2D/3D, pour une fois, de qualité.
Alors que les deux autres modèles de la gamme sont uniquement proposés en livrée noire, le JVC DLA‑X30 est, lui, disponible en deux coloris : noir ou blanc. Comme sur le modèle 2011, le design de l'appareil est extrêmement séduisant. En finition blanche ou noire, il s'intègre aisément dans tous les intérieurs ou les salles de cinéma dédiées. Le panneau de connectique est toujours situé à l’arrière, bien pratique dans la plupart des cas, sauf lorsque le vidéoprojecteur est situé en fond de salle. On retrouve deux entrées
HDMI CEC 1.4 compatibles 3D et
Deep Color, mais aussi une
YUV, une
Sub‑D15, une prise
RS‑232, une
Trigger 12 V et un port
Ethernet. L'optique 100% motorisée, le zoom conséquent (2x) et un généreux
Lens Shift permettent un placement aisé. Toujours sur le panneau arrière, on retrouve les principales commandes de contrôle, très pratiques en cas de perte de la télécommande.
Justement, la télécommande peut être rétroéclairée via la pression d’une bouton dédiée. Et une touche anamorphique permet d’accéder directement aux mémoires de zoom. À savoir, le signal est assez directif et il faut bien viser le vidéoprojecteur pour le contrôler via la zappette. Le bruit de l'appareil est extrêmement discret (20 dB) mais légèrement plus bruyant que celui du JVC HD‑350. En mode 3D, il atteint environ 25 décibels. La luminosité est en revanche bien supérieure au JVC HD‑350 et atteint maintenant 1 200 lumens (1 100 lumens calibré en mode Lampe haut) contre 850 lumens. Pour les petits écrans, un diaphragme permet de moduler la luminosité afin de densifier les noirs. Il est également possible de modifier la puissance de la lampe selon deux positions et celle‑ci est toujours d'obédience [abc]UHP[/abc]. Des dérives de colorimétrie et de luminosité sont donc à prévoir au fil du temps. Néanmoins, la lampe a été revue et corrigée par rapport à l'année dernière et ne présente plus de problèmes particuliers. Pour son remplacement, comptez environ 350 euros.
Les menus permettent d'accéder aux préréglages suivants : Film, Cinéma, Animation, Scène, Naturel, 3D plus trois réglages utilisateurs. Et au niveau du gamma, les préréglages suivants sont proposés : Normal, A, B, C, D. Enfin, un réducteur de bruit ainsi qu'un filtre d'amélioration de netteté sont disponibles dans les menus avancés.
MAJ : le prix indicatif de la lampe est aux alentours de 350 €, et non 250 € comme annoncé initialement.