À nouvelle capacité d’affichage, nouvelles approches créatives a expliqué Bill Baggelaar, vice‑président chez Sony Pictures Technology, interrogé par le site HD Guru. En effet, appliquer le format HDR a un contenu n’est pas un procédé standardisé et dépend de ce que l’on veut faire passer par l’image.
« Pour les films, nous avons une approche. Pour les événements sportifs en direct qui nécessitent des taux d’affichage élevés pour réduire les artéfacts générés par des actions rapides, nous en avons une différente, explique Baggelaar. Les créateurs d’images de synthèse peuvent aussi se concentrer sur un aspect visuel particulier avec le HDR. Certains directeurs de la photographie se concentrent sur les ombres et la résolution pour vous immerger dans l’expérience. Pour le 4K Ultra HD, il n’y a pas une solution universelle. Cette technologie induit une plus grande palette de couleurs, de lumières, de mouvements et de détails qui permettent un contrôle créatif largement plus vaste sur la manière dont vous voulez présenter une histoire. Il s’agit de la boîte à outils ultime pour la communauté de créateurs ».
Il conclut sur le fait que le HDR est un aspect nouveau de la qualité de l'image et que sa maîtrise nécessite une période d'apprentissage de la part des professionnels de la vidéo et du cinéma, même des réalisateurs. Sans nul doute, plus le temps passe, meilleurs seront les contenus HDR, ceux à venir comme ceux remasterisés.
