La jouabilité de Left 4 Dead 2 est pour le moins originale. En parfaite contradiction avec nombre de FPS, le joueur ne peut quasiment rien faire tout seul, c’est-à-dire en dehors de l’équipe. Le mode Solo, avec trois compères contrôlés par la console pâtit d’une intelligence artificielle des plus sommaires. Aussi bien au niveau des morts-vivants que de ses équipiers. Définitivement, la campagne prend tout son sens jouée à plusieurs, en réseau, chacun derrière son écran. Ainsi, le jeu révèle toute sa dimension sur Internet.
On privilégie donc une progression rapide mais groupée, puisque à tout moment, un allié peut se faire capturer ou mettre à terre par un ennemi. Il faudra alors non seulement l’aider à se relever, mais aussi lui donner une trousse de soins, denrée rare dans une zone infestée de monstres. On comprend alors qu’il faut toujours être prêt à s’entraider. Car si un des joueurs meurt, c’est la catastrophe assurée pour tout le monde.
Toutefois, le jeu en réseau peut rapidement devenir un enfer, au sens propre du terme. Beaucoup de joueurs sont d’origine US. Vous avez compris… ? Le lag, bien entendu. Celui-ci est omniprésent dès lors que l’on fait équipe avec une personne un peu éloignée géographiquement, ce qui oblige le plus souvent le joueur à tuer du zombie uniquement avec des connectés situés, au pire, en Europe.
Pour ce qui est de la maniabilité, le jeu ne fait pas honte à ses géniteurs comptant parmi les plus grands créateurs de FPS. Le système de combat est classique mais efficace, de même que le système de soins (trousses médicales, piqûres, adrénaline, etc.) La visée est plus qu’excellente sur PC, un peu moins sur Xbox 360. Dommage.
Un des gros points forts du premier volet sur PC était la possibilité de le « modder » (comprendre par là créer de nouveaux niveaux par exemple). C’est encore le cas dans ce nouvel opus, mais uniquement sur ordinateur, la console de Microsoft devant se contenter de la galette de base.
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