le 07 octobre 2020 - 15h14

Soirée (sous le) canapé avec la programmation flippante d’Arte pour Halloween

Du 23 octobre au 2 novembre, Arte célèbre Halloween avec des invités d’exception : David Cronenberg, Brian De Palma ainsi que les cinéastes transalpins Dario Argento et Lucio Fulci nous garantissent un programme savamment dosé en sueurs froides et giclées gore.

A
Terreur à l'opéra de Dario Argento

Avant d’inaugurer le bal macabre avec des titres incontournables du cinéma d’horreur, le documentaire Stephen King, le Mal nécessaire de Julien Dupuy (bande‑annonce ci‑dessous) appréhende le riche parcours du plus célèbre romancier américain de littérature d’épouvante (diffusion les 23 octobre et 1er novembre à 22h30, également disponible sur ARTE.TV du 16 octobre au 21 décembre).

 


Argento

Le 29 octobre à 23H35, on retrouvera Terreur à l’opéra (1987) de Dario Argento, petit concentré de terreur dans lequel une jeune soprano (Cristini Marsillach), incarnant Lady Macbeth, se retrouve traquée par un mystérieux psychopathe. Sublimé par un décorum baroque extraordinaire, l’opéra maudit de Verdi n’aura jamais été aussi vertigineux.

 


Cronenberg

La nuit de la Toussaint à 20H50, Dead Zone (1983) de David Cronenberg viendra prolonger le cauchemar. L’adaptation éponyme du roman du maestro Stephen King nous permettra de (re)découvir Christopher Walken alias Johnny Smith subitement frappé de dons de divination à la sortie d’un long coma.

 

 

Fulci

Suite du programme avec la diffusion à 23H20, toujours le 31, de L’emmurée vivante (Lucio Fulci, 1977). Tandis qu’elle emménage dans une belle demeure achetée par son époux, Virginia Ducci (Jennifer O’Neill) fait la découverte d’un cadavre dans le mur… Cinéaste adulé par Quentin Tarantino (d’ailleurs, le thème musical du thriller paranormal apparaît dans Kill Bill Vol.1), Lucio Fulci s’impose comme le maître absolu du macabre avec des chefs‑d’œuvre tels que L’au‑delà, La maison près du cimetière (librement inspiré du Tour d’écrou d’Henry James), Frayeurs… Avec Beatrice Cenci, il ajoutera même à ses thèmes de prédilection l’ambiguïté morale et l’explosion des tabous.

 


De Palma

Enfin, trouillomètre à zéro garanti avec le premier thriller de Brian De Palma, Sœurs de sang (1972). Hitchcockien en diable, le film s’inspire de l’histoire vraie des sœurs siamoises Masha et Dasha Krivoshlyapova. Alors, prêts à trembler ?

 

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