Archives exhumées par Lobster Films

Lobster Films s'est aussi intéressé en 2005 à des archives documentaires à forte valeur testimoniale à travers des images retrouvées concernant d'une part une traversée à bord du célèbre paquebot Le Normandie, filmée en couleurs un passager en 1939, d'autre part, la crue de la Seine de 1910. Des images que l'on veut bien croire incroyables et qu'il sera possible de découvrir dès 16 mai prochain, date de sortie en de À bord du Normandie, un film d'Éric Lange et Claude Villers, et Paris sous les eaux de Michel Royer. C'est à M. Jean Vivié, cinéaste amateur et jeune marié en route pour une croisière de rêve, et qui sera aussi la dernière traversée du Normandie, que l'on doit les images du premier documentaire. Un film de 50' agrémenté en bonus des interviews de Charles Offrey, secrétaire générale de la French Line (9’), de Pierre Simon, décorateur sur le Normandie (6’), de rushes en couleurs toujours du trajet Paris-New York par Jean Vivié (15') et des images N&B du Titanic prises quelques heures avant la traversée (muet, 7’). Un DVD proposé au prix indicatif de 15 € dont le visuel reprend la très belle affiche de l'époque créée par l'affichiste et décorateur Casssandre. Au sujet de Paris sous les eaux, Serge Bromberg, fondateur de Lobster, disait en 2004 : « Imaginez un dépôt-vente dans une zone industrielle, dans le Nord de la France, coincé entre une halle aux chaussures et un marchand de meubles. Et au fond du hangar, un vieux projecteur rafistolé, fait de bric et de broc... Une épave. Et sur cette épave, une bobine et quelques mètres de pellicule, oubliés, et qui n'intéressaient personne. Achetée pour 50 francs (7 €), la précieuse bobine contenait deux films à la suite l'un de l'autre : une pathétique comédie française du début du siècle, Pauline professeur d'anglais, et un trésor dont personne ne soupçonnait la survie à ce jour : La crue de la Seine, film produit par la société Éclipse, montrant des images jusqu'ici inconnues des fameuses crues du début du siècle. Ce genre d'images miraculées est au début de notre aventure. Nous avons voulu retrouver d'autres images, savoir comment cela avait été possible, comment les Parisiens avaient traversé une catastrophe environnementale dont on n'imagine plus le contexte aujourd'hui, et surtout si un tel cataclysme serait encore possible. Ces images dépassent l'entendement, mais ce n'est pas de la science-fiction. C'est encore plus incroyable, car ce dans ce film que nous avons découvert par hasard, tout est vrai ! ». Au film de 52', Lobster a ajouté en bonus les compléments H2O, Bath Tub Perils, un film de Edwin Frazee (1916), All Wet de Leo McCarey (1924), le module « Apprendre à nager avec une assiette » et des films d’archives de l’époque.