Arès, comme un vent de révolution

le 03 mars 2017 - 16h35

Paris. 2035. Avec ses 10 millions de chômeurs, la France fait désormais partie des pays pauvres. Seuls les combats télévisés ultra-violents où tous les coups sont permis sont capables de faire vibrer la population. Reda (le Suédois Ola Rapace), dit Arès, est un ancien combattant qui vit de petits boulots pour la police. Mais quand sa sœur se fait arrêter, il n'a plus qu'une idée en tête : la sauver elle et ses filles.

Après le scénario du très générationnel Quatre garçons pleins d’avenir en 1997, la comédie délirante Vilaine avec Marilou Berry en 2008 et la série Kaboul Kitchen co-créée avec Marc Victor et Allan Mauduit, Jean-Patrick Benès revient au film de genre, d'anticipation même, constat d'un certain état anxiogène du monde. L'idée du film lui est venue en pleine crise grecque. Que se passerait-il pour la France si elle rejoignait les pays pauvres ? Il précise : « Une France qui rejoindrait le cortège des nouveaux pays pauvres, un État en faillite avec 15 millions de chômeurs, encore plus de SDF dans les rues, une urbanisation chaotique, des multinationales qui rachètent la dette de l’État, prennent le pouvoir et changent les lois... ».

 

Sorti en toute discrétion au cinéma à l'automne dernier, Arès sera disponible en et  le 1er avril prochain chez Gaumont. Piste Master Audio et trois modules dans les coulisses du film en bonus : la préparation aux combats, le western futuriste et le personnage d'Arès et sa psychologie.

 

Et pour la petite histoire, c'est notamment en Chine à Shenzhen que le réalisateur est allé piocher ses décors d'urbanisation extrême. Un film de SF âpre et sec interdit aux moins de 12 ans.

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