France post-confinement : le piratage n’a pas gagné

le 05 juin 2020 - 09h05

En quête de « biens culturels dématérialisés » pendant le confinement, les Français n’ont pas trop cédé aux sirènes des contenus illégaux.

Dans le cadre de sa mission d’observation des usages sur internet, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet -alias HADOPI- a réalisé en mai dernier un sondage auprès de plus de 1 000 internautes français de plus de 15 ans pour établir un baromètre sur Les pratiques culturelles à domicile en période de confinement. Ou, plus simplement, en langage courant : « Ces gens enfermés se sont-ils mis à pirater davantage ? »

 

Plus d'abonnements SVOD que de piratage

Il en ressort que 49% des interrogés disposent d’un abonnement à un service , alors qu’ils n’étaient que 46% en début de confinement, huit semaines auparavant. À la même date l’année dernière, ils étaient 36%. De même, le piratage n’a pas particulièrement explosé durant cette période particulière : au sortir du confinement, 27% déclarent consommer des « biens culturels dématérialisés » de manière illégale, alors qu’ils étaient 26% en 2019 à la même date.

 

En outre, 33% de ces pirates affirment avoir davantage consommé de manière légale. Et sur la totalité des interrogés, 61% déclarent n’avoir rien consommé illicitement, alors qu’ils étaient 56% en 2019.

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