Jean-Luc Godard promet un « Week-end » d’enfer

le 21 novembre 2019 - 15h40

Corinne (Mireille Darc) et Roland Durand (Jean Yanne) se rendent à leur maison de campagne afin d’y passer le week-end. Sur la route, les problèmes s’enchaînent à une vitesse hallucinante : embouteillages monstres, accidents trash et sirènes assourdissantes, autant de facteurs chaotiques qui viennent compromettre le week-end du couple de petits-bourgeois.

Le 14 janvier 1968, Jean-Luc Godard commente son propre film dans les tribunes de la revue Télérama : « Week-end, je ne sais pas comment le présenter… C’est un film qui déplaira sûrement à la majorité des spectateurs… Parce que c’est très méchant, grossier, caricatural. C’est fait dans l’esprit de certaines bandes dessinées d’avant-guerre. C’est plus méchant que Hara-Kiri, ça rappelle un peu Pim Pam Poum. C’est plein de sang et d’injures, comme Les Carabiniers. Et je pense que pour les mêmes raisons, ça ne marchera pas ».

 

À notre tour d’en juger grâce à la réédition du film en et déjà disponibles chez Gaumont. Proposé en français Master Audio mono avec sous-titres français pour sourds et malentendants/anglais, le film de JLG est accompagné de trois entretiens inédits avec Claude Miller (24 minutes), Patrice Leconte (34 minutes) et Antoine De Baecque (12 minutes). Format d’image : 1.66.

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