De nouveaux détails sur le quatrième film de la franchise ont été révélés par Kim Masters, du média Puck, qui s’est entretenue avec plusieurs sources et a même échangé brièvement par SMS avec le réalisateur du film, Brett Ratner.
100 millions de dollars baby
Selon ces sources, le film bénéficiera d’un budget largement supérieur à 100 millions de dollars, dont une partie proviendra de l’Arabie saoudite, pays qui soutient également l’offre de David Ellison visant à permettre à sa société Paramount Skydance d’acquérir Warner Bros. Discovery, finalement tombé dans l’escarcelle de Netflix (voir notre actualité Netflix remporte la guerre d’enchères pour Warner Bros. Discovery mais…).
La journaliste a envoyé un SMS au réalisateur Brett Ratner, qui lui a confirmé : « Le budget dépasse les 100 millions ». Paramount devrait assurer la distribution pour le compte de Warner Bros., en échange de frais de distribution évalués à un pourcentage à deux chiffres.
Arabie saoudite, Paramount et Donald Trump
Ratner avait déjà tenté de monter ce quatrième opus, avec le retour de Jackie Chan et Chris Tucker, mais aucun studio ne souhaitait alors se lancer. C’est lorsque le président américain Donald Trump est intervenu et a vigoureusement encouragé Ellison à concrétiser le projet avec un feu vert (cf. Paramount au service de la nouvelle lubie de Donald Trump !)
Le réalisateur vient par ailleurs de terminer un documentaire de 40 millions de dollars consacré à Melania Trump pour Amazon/MGM, et avait déjà tourné la comédie Tower Heist en 2011 à l’intérieur de la Trump Tower. Il n’y a, évidemment, aucune connexion entre les deux projets : tout cela se fait, nous assure-t-on, dans une transparence assumée entre gens de bonne composition, parfaitement prêts à tout pour faire plaisir à Donald Trump.
Y'a le rush au lac
Ce qui, au final, va coûter une fortune, remet sur le devant de la scène un réalisateur plus que sulfureux pour un film dont plus personne n’attendait vraiment la suite, en dehors d’un président américain mégalomane aux goûts cinématographiques discutables.
Pour rappel, le premier Rush Hour suivait deux policiers forcés de collaborer pour sauver la fille d’un diplomate chinois enlevée. Le film avait été un immense succès, rapportant 244 millions de dollars dans le monde.
