À l’occasion d’une récente conférence Prime Video Presents, la plateforme de d’Amazon en a profité pour lancer une énième pique à propos de la législation française concernant la chronologie des médias, soit le délai d’attente obligatoire avant qu’un film cinéma n’arrive en streaming.
Christophe Deguine souhaite une évolution de la loi française sur la chronologie des médias
Bien qu’il y ait toujours moyen de négocier, la contrainte d'agenda est plus dure en France que dans d’autres pays. Une situation que le directeur de Prime Video France, Christophe Deguine, a fustigé (évoquant le chiffre de 17 mois), expliquant qu’elle nuit aussi bien à la visibilité d’un film qu’aux spectateurs. Il a demandé que la situation évolue de sorte à « refléter les habitudes des spectateurs français ».
Pour rappel, en avril dernier, Prime Video a fait appel (deux semaines après Netflix) auprès du Conseil d’État contre l’accord d’extension de délai de diffusion établi début 2025, concernant même les plateformes non-signataires.