Star Wars : les vraies raisons du départ des deux showrunners de Game of Thrones

le 31 octobre 2019 - 09h51

Retour sur les véritables raisons du départ de David Benioff et Dan B. Weiss, les deux ex-showrunners de Game of Thrones qui devaient lancer la nouvelle trilogie Stars Wars.

Les deux ex-showrunners de Game of Thrones, David Benioff et Dan B. Weiss, ont donc quitté le navire Star Wars et la nouvelle a fait le tour du monde (voir Star Wars, les deux showrunners de Game of Thrones n'ont vraiment plus la Force !). Évidemment, les communiqués très officiels des deux parties ne nous apprennent pas grand-chose sur les vraies raisons de ce départ. C'était sans compter sur les rumeurs et fuites plus ou moins volontaires.

 

Réunions divergeantes

Il faut que rappeler que l’ambition de départ de Benioff et Weiss était de donner une nouvelle direction à l’univers de Star Wars en s’écartant totalement de la saga de la famille Skywlaker. Ils envisageaient aussi de s’intéresser à l’origine de l’existence des Jedi. Seulement voilà, les réunions de l’été dernier avec l’équipe Lucasfilm ont laissé entrevoir d’énormes divergences de points de vue sur ce sujet. Des tensions auquelles est venu s’ajouter un deal à 250 millions de dollars entre les deux showrunners et Netflix. Un signal évident pour beaucoup de leur volonté d’étudier d’autres possibilités créatives, ce qui n'a fait qu'augmenter la pression avec Lucasfilm.

 

Deux hommes sous pression

Une source bien avisée précise que Kathleen Kennedy (la patronne de Lucasfilm) était très dubitative sur la capacité de Benioff et Weiss à s’occuper d’une nouvelle trilogie Star Wars tout en développant des projets de séries et de films pour Netflix. Une inquiétude doublée de l’impact toxique des fans de Star Wars sur les deux showrunners. Seloin une source interne, c'est bien la pression qui aurait précipité la volonté de départ de Benioff et Weiss. Après le tollé succité par la dernière saison de Game of Thrones, qu’en aurait-il été si les fans de Star Wars n’avaient pas été satisfaits de leur travail ? On ne le saura jamais…

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