le 05 juin 2012 - 12h41

Asus Transformer Pad TF300T

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Nous vous avions déjà parlé des netbooks Asus et de leur excellent rapport qualité‑prix (//www.avcesar.com/actu/id-9004/Apple-blues-du-pain-ou-des-jeux.html:voir ici). Mais avant de supputer plus, encore eût‑il fallu que nous sussions qui sont ces Asus suspects de bon prix, en sus de bonne qualité. Sont‑ils Nippons ? Sont‑ils Coréens ? Sont‑ils de Clermont‑Ferrand ?

Non, non, bande de cancres, vous n'y êtes pas, ils sont Taïwanais ! L'entreprise Asus a été fondée en 1989 ‑par quatre ingénieurs de chez Acer‑ et est aujourd'hui N°1 mondial des fabricants de cartes mères devant Intel, MSI et Gigabyte, avec 23,5 millions de cartes vendues en 2011. Sans compter, toujours pour 2011, la vente de 14,7 millions d'ordinateurs portables et 4,8 millions de netbooks, soit 19,5 millions de machines. Pour l’année 2011, Asus a atteint un chiffre d'affaires record de 9,13 milliards d’euros.

- Oh bonne mère… encore un pays où ce ne sont pas des plaisantins ! Et nous qui fermons nos usines les unes après les autres ! Aïe, aïe, aïe…

Et en plus ils sont cultivés, les Asus, puisque leur nom vient du cheval mythique Pegasus (Pégase), qui vole dans les airs et peut aller partout, symbole de réussite et de renouveau. Et ils sont malins et prévoyants, puisqu'ils ont retiré les trois premières lettres, afin d'être classés en début d'ordre alphabétique (authentique).

Aujourd'hui sort la tablette Asus Transformer Pad TF300T. Avec un « T » comme tentation ! Avouez que vous y aviez déjà pensé : une tablette et un ordinateur pour le même prix. On utilise l'ordinateur, et quand on s'en va (en week‑end ou sur le canapé), on peut décrocher l'écran ! Est‑ce la voie du futur ? Ou bien les claviers virtuels des tablettes vont‑ils évoluer à tel point qu'on pourra se passer d'un clavier physique ? That is the question… Bien malin celui qui peut y répondre aujourd'hui.

Voyons le look… Oh là, c'est du beau ! La construction est solide et inspire la confiance. La tablette possède une entrée MicroSD et une sortie mini‑HDMI, alors que le clavier (ou « dock ») intègre pour sa part une entrée SD ainsi qu'une entrée USB (appréciable pour communiquer avec un autre ordinateur). L’application Supernote pré‑installée offre la possibilité de prendre des notes écrites ou vocales, tandis que la suite logicielle Polaris Office permet de travailler avec Word, Excel et Powerpoint.

La TF300T tourne sous Ice Cream Sandwich (Android 4.0) et est animée par un processeur quadruple‑cœur Tegra 3 à 1,2 GHz. Entre autres caractéristiques techniques, notons : la mémoire Ram de 1 Go, la mémoire Rom de 32 Go, l'écran de 10,1 pouces (30,7 cm), la résolution de 1 280 x 800 pixels, l'appareil‑photo de 8 Mpxls à l'arrière et 1,2 Mpxls à l'avant, une qualité de son excellente grâce à la technologie Sonicmaster, une autonomie de la tablette d'une dizaine d'heures (15 heures avec le dock, puisque chacun possède sa propre batterie), un poids de 635 g pour des dimensions de 263 x 180,8 x 9,9 millimètres. Des accessoires sont disponibles en option : housse de protection pliable, câbles, adaptateurs… Enfin, l'Asus Transformer Pad TF300T se décline en trois coloris : rouge, bleu et blanc. Prix indicatifs : 399 € sans dock, 499 € avec dock.

À peine disponible et déjà auréolée d'une excellente réputation, aussi androgyne qu'originale, la Transformer Pad TF300T sera peut‑être un best‑seller. En tout cas, c'est l'une des meilleures tablettes actuellement disponibles, sans doute déjà incontournable pour ceux qui ont besoin de travailler de façon nomade, « sans souhaiter délaisser leur tablette adorée » (c'est un alexandrin. La dernière phrase ! Pas la tablette !).

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