Si les marqueurs qui ont fait le succès du jeu et du premier film sont bien là ‑sirènes, brouillard et monstres caractéristiques‑ Jeremy Irvine (Treadstone), héros de ce nouveau volet, et Hannah Emily Anderson (Jigsaw), donnent l’impression d’être plus ahuris qu’effrayés. À chaque plan ou presque, on devine qu’ils jouent devant un écran vert et, surtout pour lui, que fournir un regard paniqué semble demander un certain effort. Résultat : on est exactement aussi peu terrifié que lui, c’est‑à‑dire pas du tout. Souhaitons que le reste du film se montre plus convaincant.
Christophe Gans revient aux manettes de Silent Hill
Irvine incarne James, un homme dévasté après avoir été séparé de son âme sœur et qui reçoit une mystérieuse lettre le conduisant de nouveau dans une ville appelée Silent Hill, où il espère la retrouver. Il découvre que la ville a été transformée par une force malveillante inconnue. À mesure que James s’enfonce dans les ténèbres, il croise des créatures terrifiantes, à la fois familières et inédites, et commence à douter de sa propre santé mentale.
Christophe Gans, qui avait réalisé la première adaptation cinématographique de la franchise en 2006, est de retour à la mise en scène. Gans a également coécrit le film avec Sandra Vo‑Anh et Will Schneider. Le film de 2006 avait été bien accueilli par la critique et avait rapporté 100 millions de dollars dans le monde pour un budget de 50 millions de dollars.
Return to Silent Hill sortira au cinéma le 23 janvier 2026 aux États‑Unis et le 4 février 2026 en France.
