par Éric Le Ven
25 avril 2014 - 16h57

Albator, le corsaire de l'espace 3D

VO
Uchū Kaizoku Kyaputen Hārokku
année
2013
Réalisateur
InterprètesMathieu Moreau, Marcha Van Boven, Martin Spinhayer (voix françaises)
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Des années après la série TV, revoilà Albator dans un beau long métrage cinéma en 3D qui, à l'origine, devait faire rêver ceux qui avaient 10 ans à l'orée des années 80. Sauf que les deux scénaristes japonais n'ont pas su par quel bout prendre cette histoire de rédemption bardée de références et ont littéralement largué les spectateurs au milieu d'une formidable nébuleuse intersidérale.

Nous sommes en 2977. La Terre est devenue une planète interdite et Albator n'y est apparemment pas étranger. Dépressif chronique et rebelle invétéré, le corsaire de l'espace a choisi l'exil pour se repentir. Et même si la coalition Gaïa veut sa peau, il reste insaisissable. Les choses prennent une tournure inattendue lorsque le jeune Yama, envoyé au départ pour assassiner Albator, découvre que le capitaine de l'Arcadia veut finalement le bien de l'Humanité...

C'est très beau certes, très efficace en 3D, c'est incontestable, mais que c'est long et confus côté scénario. Dans l'espace, personne ne vous entendra bailler, mais vous en prendrez au moins plein les yeux.

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Uchū Kaizoku Kyaputen Hārokku
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
30/04/2014
image
2.35
HD 1 080p (MVC 3D)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Japonais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français imposé sur la VO
8
10
image
L'animation et la 3D sont magnifiques la plupart du temps, le design visuel bluffant et fouillé (on voit presque les pores de la peau des héros animés), la définition et les contrastes monumentaux (univers sombre injecté de couleurs flashy), les différents niveaux de plan et effets de matières offrent un relief saisissant, les défauts ou autres petits ratés de la 3D s'oublient bien vite, mais ces prouesses techniques ne parviennent pas à compenser les faiblesses du scénario et le côté interminable de cette superbe cinématique de jeu vidéo. Un film juste beau ?
8
10
son
Des avantages des deux côtés. Si la VF est moins subtile et détaillée que la VO (pas vraiment au niveau de la musique et des effets, mais dans les ambiances), elle possède des basses plus corsées pour cause de débit légèrement supérieur et dispose d'excellents doublages. C'est bien pour les enfants. La VO a pour elle sa langue japonaise naturellement plus immersive et un côté moins démonstratif, moins artificiel.
5
10
bonus
- Albator la légende (31')
- Diaporama 3D (2')
- Choix de la version longue ou courte
- Blu-Ray 2D (version cinéma de 111' en VF et VOST ou version longue de 115' en VOST, DVD (version cinéma) et copie digitale du film
- Trois trailers
Le film sur tous les supports possibles et le doc sur la génération Albator devraient contenter les fans. Et dire que tout cela remonte à 1978… Un an plus tard, l'anime débarquait en France. Le succès sera retentissant.
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