Chroniques de Tchernobyl
Des jeunes Américains décident de pimenter leur séjour en Europe de l’Est en pratiquant un tourisme de l’extrême. Avec Uri (Dimitri Diatchenko), un ancien militaire chevronné spécialisé dans ce type d’expédition, ils vont pénétrer une zone hautement radioactive et interdite d’accès aux visiteurs depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue en 1986. Mais la petite ville de Pripiat ne semble pas aussi désertifiée qu’on le prétend.
De toute évidence, dans Chroniques de Tchernobyl, l’adrénaline suscitée par la transgression des interdits est bientôt supplantée par celle de la course à la survie. L’idée formidable d’investir une cité‑dortoir fantôme (signée Oren Peli, la série des Paranormal Activity) n’explore pas suffisamment la présence inquiétante des rebuts dégénérés, issus du cataclysme historique. L’ambition documentaire du projet est minée par l’emploi à outrance du found footage (pratique décidément très en vogue dans le film de genre), et ce, malgré tout le soin apporté à la reconstitution du village abandonné (déplacé à Belgrade et Budapest). Raté.