par Carina Ramon
16 avril 2024 - 16h36

Fallout saison 1

année
2024
Créateurs
InterprètesElla Purnell, Aaron Moten, Walton Goggins
plateforme
genre
sortie
11/04/2024
notes
critique
4
10
A

Cette adaptation sérielle du célèbre jeu video populaire post‑apocalyptique Fallout, par les créateurs de Westworld, avait de quoi emballer sur le papier. À l’écran, ce n’est pas du tout la même chanson.

 

Après Resident Evil, Halo et The Last of Us, c’est au tour de Fallout, jeu vidéo lancé en 1997, d’être décliné en série par le nec plus ultra dans le domaine : Lisa Joy et Jonathan Nolan, déjà à l’origine du néowestern futuriste Westworld pour HBO. Cette fois, le tandem bosse pour Amazon, et force est de constater que l’exigence n’est pas la même.


Ça commence bien

Une terrible catastrophe nucléaire contraint les survivants privilégiés à se réfugier dans des bunkers anti‑atomiques construits pour préserver l'humanité en cas d'apocalypse. Deux cents ans plus tard, une jeune femme quitte l'Abri 33 et s'aventure à la surface, à la recherche de son père, dans un monde dévasté et violent. Sur sa longue route chaotique, elle va croiser bon nombre de personnages hostiles, dont Cooper (Walton Goggins, Shane dans The Shield), un ancien acteur devenu goule mi‑mutante mi‑pistolero…


Après une ouverture réussie et la découverte d'un vaste univers régi par ses codes étranges (avec HDR10 et Dolby Atmos à la clé), place à la suite qui a franchement du mal à convaincre. Séquences faites de bric et de broc, confusion sur le sens du récit, pans entiers d'action ponctués de fautes de rythme, la mise en scène fait clairement défaut. Outre les effets spéciaux inégaux, les explosions gore sont trop souvent gratuites et étonnamment ennuyeuses. À l’instar des décors, des armures des robots, des costumes et malheureusement des personnages, tout sonne faux et artificiel dans ce vaste univers.

Ça finit mollement
Ce que faisait George Lucas en une ou deux scènes, Fallout n’y parvient jamais en 8 épisodes : insuffler une âme à son univers qui oscille pourtant quelque part entre Mad Max, Westworld et Star Trek, et donner vie à ceux qui évoluent en son sein, en tête desquels une héroïne candide à outrance. Même si Ella Purnell (Yellowjackets), Walton Goggins et Kyle MacLachlan (Twin Peaks) font ce qu’ils peuvent pour faire exister des personnages inertes, l’ensemble se regarde poliment et finit par lasser. Dommage.

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