16 juin 2025 - 11h19

Predator : Killer of Killers

année
2025
Réalisateurs
InterprètesLindsay LaVanchy, Louis Ozawa, Rick Gonzalez
plateforme
genre
sortie
06/06/2025
notes
critique
8
10
A
soutenir

Dan Trachtenberg et Disney+ (ou Hulu aux États‑Unis) seraient‑ils en train d’essayer d’élever la licence Predator vers de nouveaux sommets ? Il semblerait bien que oui. Après avoir proposé l’assez convaincant film en live action Prey en 2022, le réalisateur présente cette fois Predator : Killer of Killers. Ce tout premier film d’animation de la saga partage un autre point commun avec le long métrage porté par Amber Midthunder et avec la future série Alien : Earth : il se déroule sur Terre.

 

Terre champ de bataille

À travers trois histoires se déroulant à autant d'époques différentes, l’intrigue propose de vivre les affrontements épiques de Predators venus en quête de guerriers humains dignes de les affronter. Que vous soyez plutôt vikings, samouraïs ou Seconde Guerre mondiale, les trois actes de Predator : Killer of Killers se montrent généreux, variés et inventifs dans la bagarre. L’utilisation des langues respectives de ces périodes est également un bon choix.

 

En donnant juste ce qu’il faut d’épaisseur à ses héros pour se concentrer sur l’essentiel tout en n’oubliant pas d’instiller un peu d'émotion, le film est avant tout là pour la castagne. Soyez prévenus, il ne s’agit pas de réinventer la roue ou d’ajouter psychologie ou profondeur à cette licence résolument bourrine, mais simplement de se faire plaisir. Difficile d’équilibrer les forces en présence tant les chasseurs ultimes venus de l’espace surclassent les humains, mais force est de reconnaître que les scénaristes y parviennent plutôt bien.

 

Un chasseur sachant chasser

Outre une réalisation enlevée et une caméra virevoltante juste comme il faut, impossible de ne pas saluer l’animation du studio The Third Floor. Celle-ci divisera et certains pourraient même la trouver un peu cheap, mais nous avons grandement apprécié son identité, sa patte graphique et son choix d’appliquer un framerate faible. Cela ne vient pas du tout gâcher quelques passes d’armes marquantes, prouvant que l’animation est le médium idéal pour ce genre d’œuvre.

 

Si vous êtes en manque de castagne de qualité ou d’animation propre à la Love, Death and Robots, impossible de ne pas recommander la proposition, et d’avoir hâte de la suite. Predator n'a jamais été aussi en forme.

sur les réseaux
proposer une vidéo
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !