Non, Meta n’est pas en situation de monopole. C’est ce qu’a décidé la justice américaine suite à l’affaire démarrée en 2020, quand la FTC (Commission fédérale du commerce américaine) avait accusé Meta (alors appelée Facebook) de monopole, suite à son rachat des réseaux sociaux Instagram et WhatsApp, en 2012 et 2014 respectivement.
Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a convaincu le juge James Boasberg
Selon la FTC, Meta aurait acquis ces plateformes pour éviter qu’elles ne concurrencent Facebook. Durant le procès, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, avait expliqué que Meta avait déjà fort à faire face à YouTube et TikTok. Un argument retenu par le juge en charge de l’affaire, James Boasberg, qui a déclaré dans son délibéré que cette concurrence empêche Meta d’être un monopole. Et d’ajouter que les applications de Meta n’occupent qu’une « part modeste » du temps passé sur les réseaux sociaux, incluant Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok et YouTube, et que cette part est en déclin.
La parole à Joe Simonson, directeur des affaires publiques de la FTC
« Nous sommes profondément déçus par cette décision, a commenté Joe Simonson, directeur des affaires publiques de la FTC. Avant de taper sous la ceinture : Les dés étaient pipés dès le départ avec le juge Boasberg, qui fait actuellement l’objet d’articles de mise en accusation. Nous examinons toutes nos options ».