le 02 décembre 2025 - 12h48

La série Assassin’s Creed met le cap sur Rome

On apprend que le principal cadre historique de l’adaptation sérielle d’Assassin’s Creed sera la Rome antique, une période encore inexplorée par la franchise.

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© Ubisoft

L’adage dit donc vrai : tous les chemins mènent à Rome, et désormais aussi ceux de la saga vidéoludique d’Ubisoft. Le tournage de la série doit débuter l’an prochain en Italie, pour Netflix. La semaine dernière, le choix de l’acteur australien Toby Wallace (Babyteeth, Pistol) pour le rôle principal a été révélé.


On apprend également que des figures historiques comme l’empereur Néron et Sénèque le Jeune feront leur apparition. Si les jeux Assassin’s Creed II et Assassin’s Creed Brotherhood avaient déjà posé leurs lames secrètes en Italie, c’était à la toute fin du XVe siècle, en plein cœur de la Renaissance. Cette fois, la série remonte bien plus loin dans le temps, vers un Empire romain encore inédit dans le lore officiel de la licence.


Assassin’s Creed, une équipe solide 

Le personnage incarné par Toby Wallace s’inscrira dans un casting choral, entouré de plusieurs autres protagonistes plus jeunes. Derrière la caméra, Netflix a confié les rênes à Roberto Patino (Westworld, DMZ) et David Wiener (Brave New World, Halo, The Killing), qui officieront en tant que créateurs, showrunners et producteurs exécutifs. Ils seront épaulés à la production exécutive par Gerard Guillemot, Matt O’Toole, Genevieve Jones, Margaret Boykin et Austin Dill, déjà liés à l’exploitation de la marque Assassin’s Creed côté Ubisoft et cinéma.

 

L’intrigue s’articulera autour d’une guerre secrète entre deux factions de l’ombre : l’une cherche à façonner l’avenir de l’humanité par le contrôle et la manipulation, l’autre lutte pour préserver le libre arbitre. La série suivra ses personnages au fil d’événements historiques majeurs, tandis qu’ils s’affrontent pour influencer le destin de l’humanité, reprenant ainsi le grand conflit entre Assassins et Templiers au cœur de la saga vidéoludique.


Assassin’s Creed un « parkour » ciné chaotique

Côté jeu vidéo, la franchise Assassin’s Creed s’est écoulée à plus de 230 millions d’exemplaires dans le monde depuis son lancement en 2007, imposant son mélange d’action, de parkour et de reconstitution historique sur plusieurs générations de consoles.

 

Le cinéma, lui, a eu moins de chance. Sorti en 2016, le film Assassin’s Creed réalisé par Justin Kurzel avec Michael Fassbender (Shame, 12 Years a Slave) et Marion Cotillard en tête d’affiche n’a pas réussi son saut au box‑office. Avec un budget d’environ 125 millions de dollars pour environ 241 millions de dollars de recettes mondiales, dont à peine 55 millions en Amérique du Nord, le long métrage a été considéré comme un semi‑échec, voire un four, et la suite envisagée a été abandonnée.


Autant dire que cette nouvelle série romaine chez Netflix aura la lourde tâche de réconcilier la saga avec les écrans, en misant cette fois sur le format sériel, un terrain de jeu sans doute plus adapté à la densité historique et mythologique d’Assassin’s Creed.

SOURCE : Nexus Point News
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