Contrairement à ce qu’un communiqué de presse et plusieurs publications laissaient entendre (voir Du beau monde pour un projet nul à c… ?), le réalisateur affirme ne pas être concerné par ce projet tant décrié.
Dur dur d'être un Bay Bay
Dans une vidéo postée sur son compte, Bay apparaît détendu, seul dans une vaste pièce baignée de lumière, et prend la parole pour mettre fin à ce qu’il considère comme une légende urbaine : « Je suis allé sur internet hier soir et j’ai vu des trucs disant que je réalisais un projet. Je sais ce que je suis en train de faire, mais ce n’est pas ce dont ils parlent. Puis la caméra pivote vers une table couverte de scénarios. Bay poursuit : Voici des films. Il y en a un en préparation avancée, un autre en développement, un que j’écris, et un ou deux que je vais produire. Mais dans cette pile, rien ne s’appelle Skibidi. Alors arrêtons tout de suite avec cette légende urbaine. Vous l’avez entendu de ma bouche ».
Skibidi Toilet, projet avorté ?
La rumeur remonte à juillet dernier, lorsque plusieurs médias annonçaient que Michael Bay travaillait sur une adaptation de Skibidi Toilet aux côtés d’Adam Goodman, ancien président de Paramount Pictures, via sa société Invisible Narratives. Goodman lui‑même confirmait à l’époque dans un podcast : « Nous sommes en discussions à la fois pour une série et, dans une moindre mesure, pour un film. Ce n’est pas un projet central pour nous, mais il a du potentiel : cela pourrait devenir le prochain Transformers, voire un univers à la Marvel ».
Depuis, silence radio. Jusqu’à la semaine dernière, où un communiqué publié par une source annonçait que Jeffrey Beecroft (chef décorateur nommé aux Oscars) et Rob Legato (superviseur VFX plusieurs fois oscarisé) rejoignaient officiellement le projet. Le texte précisait même que Bay travaillait dessus « depuis son annonce publique l’été dernier ». Aujourd’hui, la confusion reste entière. S’agit‑il d’un simple malentendu ? D’un projet avorté ? Ou d’une opération marketing bien orchestrée ? Difficile à dire.
Ce qui est certain, c’est que pour Michael Bay, l’affaire est (provisoirement) classée : entre bruits de chiottes et bruits de couloir, le cinéaste a tranché.
