En 2019, Jon Favreau réalisait un remake photoréaliste du classique Disney, Le roi lion. Un pur copié‑collé de l’original qui avait fait exploser le box‑office mondial, à défaut de faire oublier le dessin animé signé Roger Allers et Rob Minkoff, inspiré en grande partie du Hamlet de Shakespeare.
Mufasa, le choix du roi
Suite au succès de ce dernier, la firme aux grandes oreilles a donc demandé au réalisateur de Moonlight, Barry Jenkins, une préquelle sur la jeunesse (et donc genèse) du futur Roi lion. Contrairement à son prédécesseur, le réalisateur n’a pas opté pour du photoréalisme (en images de synthèse) lorgnant vers le documentaire sous pixel, mais selon ses dires, a décidé d’ouvrir une « nouvelle porte de l’animation ». Si les fans de la première heure (et de la seconde) ont certainement été déstabilisés par les partis pris créatifs, le film n’en demeure pas moins un honnête divertissement, idéal pour occuper les bambins un après‑midi à la rentrée.
Scar‑amouche fait la comédie
Tout commence un soir d’orage, quand Rafiki doit s’occuper de Kiara, la petite‑fille de Mufasa, fille de Simba et Nala. Pour répondre à sa curiosité, il décide de lui raconter l’histoire de son grand‑père ou comment Mufasa est devenu le Roi lion et comment il s’est fait un ennemi mortel en la personne du jeune prince Taka, futur Scar…
