le 28 mars 2024 - 17h13

Rise of the Rōnin, sauce samouraï piquante sur PS5

Ça bagarre sec dans le dernier jeu PlayStation 5 signé Team Ninja, Rise of the Rōnin, revisitant le Japon de la fin du XIXe siècle de manière survitaminée.

A

« Japon, 1863. Après trois siècles d'un règne oppressif, le shogunat Tokugawa touche à son terme lorsque l'arrivée soudaine des navires noirs occidentaux plonge le pays dans la confusion. Au cœur d'un pays en proie au chaos et à la division, un combattant anonyme s'apprête à forger sa propre voie et, par‑là même, à influencer le destin du Japon ».

 

 

Rise of the Rōnin, sans maîtrise du combat point de salut

Le décor est posé avec le pitch officiel de Rise of the Rōnin, jeu en monde ouvert qui stimule aussitôt la comparaison avec Ghost of Tsushima signé Sucker Punch Productions. Et si le nouveau titre édité par Koei Tecmo n’est pas aussi beau, il n’en demeure pas moins réussi, notamment grâce au pedigree de son studio de développement, Team Ninja, créateur de Dead or Alive ou Ninja Gaiden. Ce dernier, l’un des titres les plus emblématiques du studio japonais se distinguant par un système de combat pointu et des affrontements ardus, a sans aucun doute constitué une inspiration pour Rise of the Rōnin. Avec, c'est heureux, une difficulté autrefois cruelle revue à la baisse pour offrir une jouabilité permettant à (presque) tous de progresser dans le jeu. Il faut en effet tout de même s'accrocher et maîtriser les combats pour survivre.

 

 

On reconnaît donc la patte du développeur avec des séquences de baston en points d’orgue de Rise of the Rōnin, appuyées par une large sélection d’armes pour s’adapter au style de chacun : sabres, épées, lances, armes à feu et même lance‑flammes. Oui, le réalisme n’est pas la priorité, et quelque part c’est tant mieux.

 

Rise of the Rōnin, voyage dans le temps pour une aventure différente

Outre les affrontements, les déplacements sont également plaisants et dynamiques, avec notamment une sorte de deltaplane portable escamotable à loisir, un fidèle destrier plus un grappin pour couvrir de larges distances mais aussi agripper le félon pour l’amener à portée de vos lames. Comme le plus souvent, jeu en monde ouvert signifie nombreuses quêtes secondaires, un peu à la manière des titres Ubisoft. Des missions qui font avancer l’histoire, rassurez‑vous. Certaines d’entre elles peuvent d'ailleurs être jouées en équipe avec deux autres joueurs en ligne.

 

 

Dommage que la totalité du jeu ne se déroule pas de la sorte, mais sachons nous contenter du large contenu déjà proposé. À noter également, bonne idée, des embranchements décisifs dans le déroulé du scénario en fonction de vos choix, et la possibilité de littéralement voyager dans le temps pour refaire certaines missions importantes et explorer des situations différentes en changeant vos décisions passées, histoire de ne vraiment rien rater.

 

 

Prêt à caresser des chats ?

Pour résumer, si Rise of the Rōnin ne réinvente pas la roue, il propose un dynamisme ludique qui pousse à y revenir, en sus d’un des contextes les plus intéressants de l’Histoire du Japon, même s’il est ici revisité de façon grandiloquente. Cerise sur le gâteau : on peut caresser des chats !

 

 

Dernière précision, si plusieurs modes de jeu sont proposés (à découvrir ci‑dessous), la fréquence d'affichage restant variable dans tous les cas ou presque (le plus stable est le mode Ray Tracing), un diffuseur compatible VRR pour accompagner ces changements d'images par seconde (im/s) est conseillé :

• Mode Performance : 1 080p, fréquence variable de 45 im/s à 60 im/s

• Mode Qualité : 1 440p variable de 35 im/s à 45 fps im/s

• Mode Ray Tracing : 1 080p environ 50 im/s

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