The Doors

20e anniversaire
Année : 1991
Réalisateur : Oliver Stone
Casting : Val Kilmer, Meg Ryan, Kyle MacLachlan, Frank Whaley, Kevin Dillon, Michael Wincott
Éditeur : StudioCanal
BD : BD-50, 140', zone B
Genre : biopic, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 05/07/11
Prix ind. : 19,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Allemand DTS-HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français, anglais, allemand

Californie, 1965. Dans un petit studio d’enregistrement donnant sur Venice Beach, quatre jeunes hommes, James Douglas Morrison (Val Kilmer), Ray Manzareck (Kyle MacLachlan), John Densmore (Kevin Dillon) et Robby Krieger (Frank Whaley), sont à la recherche de l’inspiration rock. Soudain, l’étincelle se change en un embrasement total, le morceau Light my Fire est composé. C’est le début des shows sur des petites scènes jusqu’à la consécration internationale. Les Doors viennent de voir le jour.

 

Le film d’Oliver Stone part de l’origine des « Portes de la perception » (référence directe à l'écrivain anglais Aldous Huxley) jusqu’à la déchéance de leur chanteur mythique. Il fait aussi accepter la représentation magnifiée, dans l’hyperbole constante, de Jim Morrison. L’enfant sauvage qui répandait son verbe dans le désert, lieu de perdition, wilderness composé d’ocre et de soleil, au‑dessus duquel planait un oiseau de proie. Certaines séquences puisent ainsi dans la poésie shaman et visionnaire de Morrison, et quand ce n’est pas le cas, sa musique libératrice vient prendre le relais, soit pour illustrer des déviances orgiaques, soit pour représenter l’expérience d’une saison en enfer vécue par cette figure borderline typique de l’Amérique agitée des Sixties et du rock contestataire (Jimmy Hendrix, Jefferson Airplane, Janis Joplin).

 

Quant à Val Kilmer, dont l’interprétation frôle sans cesse l’excès, il semble habité par l’intensité du rôle et la puissance de son personnage. The Doors ? Une rave, un trip, un mirage fulgurant apparu durant l’âge d’or de la révolution contre‑culturelle.

Carole Lépinay - Publié le 21/06/11
Bonus
- Jim Morrison, un poète à Paris (52')
- Back to the roots (56')

Les professionnels de divers horizons (Phil Steele, auteur de City of Light, l'historien Hervé Luxardo, l'auteur‑compositeur Jean‑Luc Debattice, le bassiste et compositeur du groupe de rock anglais The Stranglers Jean‑Jacques Burnel, le journaliste et compositeur Mick Farren...) reviennent sur la dernière escale de Jim Morrison à Paris, et commentent l'extrême singularité des Doors, groupe d'exception dont l'essence est enracinée dans le blues, les empreintes exotiques et un rapport quasi ésotérique au monde. Soit deux documentaires enrichissants et exclusifs sur l'itinéraire foudroyant d'un poète foudroyé.

Note bonus : 6/6
Image

Remasterisée par Lions Gate (travail auquel le nouvel éditeur français du film, StudioCanal, a également apporté sa touche), cette édition 20e anniversaire de The Doors vaut largement la revoyure. Ce classique du cinéma US surprend dès les premiers plans (le jeune James Douglas Morrison dans le désert) : clarté, netteté, piqué et lumière n'ont jamais été aussi probants. La magie continue ensuite, avec cette image si typique, à la fois orangée, lumineuse, saturée et texturée. Certaines séquences sont un peu plus faibles, mais les gros plans sont sublimes et l'ambiance électrique saupoudrée de mysthique fonctionne à 200%. On monte d'un bon cran en qualité par rapport à la précédente édition Blu-Ray (cliquez ici pour accéder à notre test). Détails, précision et couleurs sont franchement ravivés. Même le packaging et le menu du disque sont plus chouettes !

Note image : 5/6
Son

Les pistes VO/VF Dolby TrueHD 5.1 du précédent Blu-Ray étaient satisfaisantes mais manquaient de force et d'ampleur. Bonne surprise, on retrouve ici toute l'attaque attendue sur les morceaux des Doors, leur fougue et la dynamique dont nous rêvions. En clair, c'est vraiment plus énergique, plus frais, plus évident. Le DTS-HD Master Audio 7.1 apporte davantage de spatialisation aux chansons, mais aussi plus de présence sur certains effets et ambiances au niveau des surrounds back. Allez, un mini‑reproche : pas encore assez de basses à notre goût.

Note son : 6/6


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